Ascoval : Adrien Quatennens (LFI) "espère une issue positive"

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Le député de la France insoumise Adrien Quatennens, interrogé mercredi soir par Sonia Mabrouk, souhaite que le projet de reprise d’Ascoval aboutisse.
INTERVIEW

Les salariés de l’aciérie Ascoval (dans le nord), menacée de fermeture, gardent l’espoir d’une reprise. "J’espère que l’issue sera positive, c’est tout ce qui compte. Ce sont des ouvriers qui sont fiers de leur outil de travail. J’imagine qu’ils ont le cœur rempli de joie de pouvoir reprendre le travail, même si on attend maintenant une décision au mois de décembre", a réagi le député Adrien Quatennens (LFI), interrogé mercredi soir par Sonia Mabrouk sur Europe 1.

Les salariés d’Ascoval, en grève depuis une semaine, ont voté la reprise du travail à compter de lundi. La justice doit se prononcer début décembre sur le seul projet de reprise, présenté par la société Altifort.

 

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"Je n'ai pas encore les réponses à toutes mes questions". Adrien Quatennens a cependant estimé ne pas avoir "les réponses à toutes (s)es question". "Je n’ai pas encore les réponses à toutes mes questions. Par contre, quel a été le rôle de l’État quand Bruno Le Maire a dit qu’il fallait rappeler Vallourec à ses responsabilités, alors que l’Etat est actionnaire de Vallourec", s’est demandé le député de la France insoumise, qui a ensuite critiqué la stratégie industrielle du gouvernement.

"Le gouvernement n’a pas pris ses responsabilités"."Le gouvernement n’a pas pris ses responsabilités. Il aurait pu mettre directement la main au portefeuille et avancer des fonds. La question qui se pose, au-delà du rôle de l’Etat dans un projet industriel, est : avons-nous besoin de fabriquer de l’acier spécial à ce niveau de technicité ? La réponse est oui. C’est un secteur hautement stratégique", a-t-il estimé.

"Pour faire face aux défis climatiques, nous avons besoin d’un projet industriel. Nous proposons de réindustrialiser le pays pour faire la planification écologique, c’est-à-dire une industrie écologique. On peut faire mieux", a conclu Adrien Quatennens.