Infirmières bulgares : les négociations sont "dures" dit Sarkozy

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Nicolas Sarkozy, dont l'épouse est en Libye pour tenter d'obtenir la libération de cinq infirmières bulgares et d'un médecin palestinien, a déclaré lundi que les négociations étaient "dures".

Cécilia Sarkozy est toujours en Libye pour tenter de négocier l'extradition des cinq infirmières et du médecin bulgares. La femme du chef de l'Etat est accompagnée de Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée et de Bettina Ferrero Waldner, la commissaire européenne chargée des relations extérieures. Le dossier mobilise pleinement l'Elysée. C'est ainsi que Nicolas Sarkozy, en déplacement à Marcoussis, quartier général du XV de France, a emmené avec lui son conseiller diplomatique chargé du dossier, Jean-David Levitte. Nicolas Sarkozy a notamment déclaré que les négociations avec les autorités libyennes étaient "dures". Le président de la République a fait ces déclarations alors qu'il était venu encourager l'équipe de France de rugby à un mois et demi du début de la Coupe du monde. Devant les joueurs, il s'est excusé d'arriver avec un quart d'heure de retard sur l'horaire prévu. "J'ai pas mal de négociations sur le feu", a-t-il déclaré après avoir semble-t-il passé une partie de la nuit et de la matinée au téléphone. Prié un peu plus tard de dire s'il avait bon espoir que les infirmières et le médecin soient rapidement libérés, il a répondu : "C'est dur." "Ce que je sais, c'est que c'est très dur parce que ça fait huit ans et demi que ça dure", a-t-il insisté, allusion à la durée de détention de ces six personnes. Prié de dire si Cécilia Sarkozy avait rencontré le numéro un libyen, Mouammar Kadhafi, il a répondu par un hochement de tête affirmatif.