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Mercosur : les clauses de sauvegardes, «c'est de la poudre de perlimpinpin», dénonce Manon Aubry

Europe 1 . 1 min

L'eurodéputée insoumise Manon Aubry était l'invitée du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos. Au micro de Pierre de Vilno, elle dénonce les clauses de sauvegarde souhaitaient par la France dans le cadre du traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur.

Le vote doit avoir lieu le 18 décembre prochain. Les membres de l'Union européenne vont devoir se prononcer en faveur ou non la semaine prochaine sur le sujet du traité de libre-échange avec le Mercosur. Un traité dénoncé par les agriculteurs français, qui s'inquiètent de voir arriver des produits du Brésil et d'Argentine sur le marché européen, avec des normes plus souples que sur le Vieux continent.

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Pourtant, la France tant bien que mal de se faire entendre sur le sujet à Bruxelles et propose notamment la mise en place de clauses de sauvegarde pour protéger les éleveurs et autres cultivateurs face à leurs homologues sud-américains. Mais en l'état des choses, le compte n'y est pas, regrette la ministre de l'Agriculture Annie Genevard

Des clauses inapplicables ?

Invitée ce dimanche matin sur le plateau du Grand Rendez-vous, la députée LFI Manon Aubry revient sur ce que les clauses prévoient. "L'idée c'est si jamais il y a trop d'impact négatif pour l'agriculture européenne. On met en place des mesures de sauvegarde. Sauf qu'il faut lire les astérisques", prévient-elle. 

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Ainsi, "Il faut qu'il y ait une variation des prix de 10%. Il faut qu'il y ait une variation de volume de 10%. Il faut montrer, non pas une corrélation, mais une causalité directe avec l'accord de libre-échange avec le Mercosur. Seule la Commission européenne a la responsabilité de déclencher ces clauses de sauvegarde. Et quand bien même elles seraient déclenchées, il n'y aura pas de suspension des échanges avec le Brésil et l'Argentine", dénonce-t-elle face à Pierre de Vilno. 

"En bref, c'est la poudre de perlimpinpin, de la publicité mensongère", conclut-elle.