Au lendemain de la découverte d’un paquet suspect qui lui était destiné à Athènes, en Grèce, Nicolas Sarkozy a annoncé une réunion sur la menace terroriste. Elle se tiendra mercredi à l'Elysée en présence des responsables de la sécurité. Aucun autre détail n’a été donné par le président français.
"Je n’ai rien à dire"
Nicolas Sarkozy n’a d’ailleurs pas souhaité commenter directement la découverte du colis piégé en Grèce. "La police grecque et la police française communiquent très bien. Je n’ai rien à dire et je n’ai pas l’intention de faire de la publicité aux gens qui agissent ainsi", a-t-il simplement indiqué, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre britannique David Cameron à Londres.
Mais le président de la République a reconnu qu’il considérait la menace terroriste à laquelle est exposée la France comme "extrêmement sérieuse". "Notre vigilance est totale. Nous travaillons avec nos alliés je ne dirais même pas au quotidien mais heure par heure. Nous échangeons des informations, nous croisons nos renseignements et nous essayons d'harmoniser nos réponses", a-t-il ajouté.
Des alertes en série
En Grèce, ce sont au total neuf colis suspects qui ont été découverts depuis le début de la semaine. Ils étaient adressés à des ambassades étrangères. Un paquet a également été localisé à Berlin, au siège de la chancellerie. Des groupuscules d’extrême-gauche sont soupçonnés.
Vendredi dernier, l’alerte avait été donnée aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne avec des colis suspects découverts dans des avions cargo. La piste principale évoquée par les autorités était alors celle d’Al-Qaïda.