Berlin rejette les accusations grecques

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Le ministre allemand des Affaires étrangères a rejeté mardi les accusations du gouvernement grec. Selon ce dernier, l'Allemagne serait réticente à venir en aide à Athènes parce que ses exportateurs et ses banques profiteraient de la dépréciation de l'euro provoquée par la crise budgétaire grecque. "Nous avons tout à intérêt à avoir un euro fort", a répondu Guido Westerwelle. "La question est de savoir s'il faut de l'argent maintenant, et ce n'est pas le cas [...] J'ai l'impression que la partie grecque sait elle aussi que les réformes doivent être mises en oeuvre à présent [...] Pour nous, en tant qu'Européens, il est tout à fait clair que nous ne voulons pas seulement la solidarité européenne mais que nous la soutenons", a-t-il ajouté.