Un tribunal des prudhommes a donné raison à un employé qui jugeait abusif son licenciement, motivé par une note d'électricité dont le montant s'élevait à deux centimes d'euros. Oliver Beel, administrateur de réseau, avait perdu son travail après avoir rechargé son Segway, un véhicule électrique à deux roues, sur son lieu de travail en mai 2009. Son patron, s'apercevant de ce rechargement en cours, lui avait demandé de débrancher l'appareil. Douze jours plus tard, le jeune homme de 19 ans était licencié. Le tribunal a jugé disproportionné ce limogeage et a rejeté l'appel interjeté par l'entreprise contre sa réintégration à son poste.