2:02
  • Copié
SAISON 2016 - 2017

Selon un sondage qui vient de paraître, 80% des Français continuent d'aller bosser alors qu'ils devraient rester sous leur couette.

Les Français sont formidables, car ils vont travailler même quand ils sont malades.

C'est le résultat étonnant d'un sondage qui vient de paraître, 80 % des Français continuent d'aller bosser alors qu'ils devraient rester sous leur couette.
De quoi mettre définitivement en arrêt maladie le cliché du Français tire-au-flanc.
Et si on prend la catégorie des hommes français, c'est carrément 90% des hommes qui emmènent leurs microbes au boulot.
Alors attention quand même : Messieurs, n'en faites pas trop ! Quand vous faites péter le thermomètre, c'est signe qu'il faut rester à la maison.

Oui ça peut être contagieux !

Et d'après SOS Médecin, il y a eu 225.000 cas de gastro-entérite la semaine dernière.
On aurait mieux fait de rester dans son lit plutôt que de faire du gastro-présentéisme. Résultat, la classique épidémie de gastro de janvier a trois mois d'avance cette année.

Donc il y aurait un juste milieu à trouver ?

Oui et d'après l'étude, les femmes françaises sont plus raisonnables que les hommes, elles hésitent moins à demander un arrêt-maladie quand il le faut.
On le voit aussi aux États-Unis, quand Hillary Clinton a une pneumonie elle fait un break alors que Trump va bosser avec un cancer du cerveau, c'est pas raisonnable.
Les hommes Français se soignent comme ça : auto-médication, auto-diagnostic et auto-persuasion qu'ils ne sont pas malades. Leur médecin préféré c'est le Docteur Coué..

Ça n’existe pas la méthode Coué en Angleterre ?

Non, c'est pour que Louise Ekland a dû se renseigner sur Emile Coué, pharmacien français né en 1857.
Et grâce à qui, les Français pensent que pour ne pas être malade , il faut penser très fort qu'ils ne sont pas malades.
La méthode Coué est à ne pas confondre avec la méthode Copé où il faut croire très fort qu'on est innocent, pour être innocent.

Dans le doute, le conseil c'est qu'il ne faut pas hésiter à consulter un professionnel, que ce soit un juge ou un médecin.