2:05
  • Copié
SAISON 2016 - 2017

Un auteur de BD a reçu une de ses premières planches, confisquée à l'époque par l'un de ses professeurs.

Et le dernier mot avec Louise Ekland.

 

Quand il était collégien à Cholet, David Augereau se faisait confisquer par son prof de maths les dessins qu'il griffonnait en classe. 25 plus plus tard, David Augereau est aujourd'hui auteur de bande dessinée et son prof de math vient tout juste de lui rendre les dessins confisqués ! C'est une belle histoire, racontée par Ouest France la semaine dernière, après les retrouvailles entre l'artiste et son ancien prof (genre vieux prof sévère) "Monsieur René Jincheleau" !  On dirait la chanson "Madame Pavochko" dans laquelle le rappeur Black M se moquait de son ancienne conseillère d'orientation.

Sauf qu'ici il n'est pas question de revanche, puisque le professeur avait encouragé la vocation du jeune dessinateur. A une époque où pourtant, il n'était pas bien vu de faire de la BD. Alors qu'aujourd'hui, la bande dessinée est reconnue comme un art à part entière. N'importe quel gribouillis de collégien peut valoir une fortune ! Faut faire attention quand on confisque un dessin, l'élève peut faire un procès ! 

Je lance d'ailleurs un appel solennel au prof qui m'avait confisqué en 4ème ma lettre d'amour à Barry Weston : si vous l'avez gardé, merci de la brûler ! Je n'assume plus du tout, ni le style de la lettre, ni Barry Weston, qui avait finalement un nom et une tête de chaussure, qui avait finalement - passez-moi l'expression - un nom de mocassin et une tête de gland !

 

On fait tous des erreurs.

Il y a des choses de mes années d'étude que je préfère oublier, tout le monde n'est pas Emmanuel Macron, moi j'ai pas eu tout bon du premier coup ! Mais parfois on ne conserve malheureusement aucun souvenir de jeunesse, comme David Augereau qui n'avait gardé aucune de ses premières planches de bande dessinée. Heureusement qu'elles ont été pieusement conservées pendant 30 ans par un professeur bienveillant, qui avait compris avant tout le monde que son jeune élève, loin de perdre son temps, était en train - crayon en main - de se dessiner un avenir.

 

Merci Louise Ekland !