Jeunes qui défilent pour la planète : "Ils sont les champions de la pollution numérique causée par leur surconsommation de vidéos"

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Ils défilent régulièrement pour la planète, sont les ennemis jurés du plastique et de l'avion, mais les jeunes qui se disent écolos le sont-ils vraiment ?

Les jeunes défilent régulièrement pour la planète mais sont-ils vraiment si verts que ça ? Peut-on vraiment leur faire confiance demain pour sauver la planète ?

Ils ne doutent de rien ces jeunes des générations millenials et Z. Ils jouent les nouveaux Zoro-écolos, donnent des leçons à leurs parents en ne jurant  que par les aliments en vrac pour éradiquer les emballages, en dégainant l’empreinte carbone à tout bout de champ, ou invoquant la pénurie mondiale d’eau devant un robinet qui coule. Dans leurs chambres  rônent les poster de Greta,  leur passionnaria suédoise, et la gourde est leur nouveau totem.

Vous êtes sévère car ces jeunes joignent des actes à la parole.

C’est vrai que les lycéens, dans le monde, sont un peu les seuls à se  bouger avec une telle énergie et à sonner le tocsin pour défendre notre maison qui brûle ; en France, ce vaste élan a même gagné les cités avec des opérations "quartiers propres inimaginables" il y a encore quelques années. Les plus radicaux avec leur mouvement anarcho- écolo, "Extinction Rébellion" nous interpellent dans  les centres villes ; dommage qu’ils laissent parfois derrière eux une montagne de déchets. Pas terrible pour le message ! Et de quoi se poser la question : leurs gestes quotidiens sont ils vraiment en phase avec leur idéaux ?

Vous sous-entendez que les apparences sont trompeuses, leurs habitudes de consommation ne seraient pas si écolo que ça ?

Ennemis jurés du plastique et de l’avion, ils sont aussi les champions de la pollution numérique causée par leur sur-consommation de vidéos en streaming et de musiques en ligne hyper-gourmandes en données, stockés dans ces fameux data center, épouvantable aspirateurs à CO2. Rajoutez les batteries, très polluantes à fabriquer et l’usage  généralisé de la trottinette pas si propre qu’elle n’en a l’air,  tout ça a un coût pour le climat. Bon j’en ai fini avec ma minute en mode "vieux con".

Au final, ils ne sont pas tous adeptes des toilettes sèches, ces jeunes  mais si nos générations avaient réagis comme eux 30 avant, les experts du Giec ne nous feraient pas cauchemarder avec leurs  sombres prévisions.