Neo Security sauvée de la faillite

Fiducial s'est engagé à reprendre 3.317 emplois de Neo Security.
Fiducial s'est engagé à reprendre 3.317 emplois de Neo Security. © MAXPPP
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avec agences , modifié à
Le tribunal de commerce de Paris a autorisé la reprise du numéro deux du gardiennage.

Soulagement pour la majorité des salariés de Neo Sécurity. Le tribunal de Commerce de Paris a autorisé vendredi Fiducial, groupe français d'expertise-comptable et de services aux entreprises, à reprendre l’essentiel de la société de gardiennage. Fiducial doit reprendre 3.317 salariés sur 4.884, dont 124 postes administratifs, selon une source syndicale.

Par ailleurs, le géant britannique de la sécurité G4S va reprendre de son côté les 181 salariés du seul contrat de surveillance de l'ambassade des Etats-Unis. A ces deux repreneurs s’ajoutent les salariés de l'entreprise repris par des concurrents de Neo Security (330 agents), dans le cadre d'un transfert de contrats. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg,  s'est ainsi félicité qu'une solution ait pu être trouvée "pour assurer dès à présent à 3.831 des 4.800 salariés de l'entreprise une préservation de leur emploi. "

Selon Arnaud Montebourg, le nouvel acteur ainsi constitué "est à présent en mesure de jouer un rôle essentiel dans la consolidation de la filière française de sécurité privée." Neo Security, numéro deux de la sécurité privée en France derrière le suédois Securitas, était en redressement judiciaire depuis le 18 juin. Plusieurs autres candidats avaient envisagé de déposer une offre avant de finalement se désister. Sa mise en cessation de paiement le 24 avril, entre les deux tours de l'élection présidentielle, avait fait l'objet d'une forte médiatisation.