La Société Générale "peu exposée" à la crise

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avec AFP

Le PDG de la banque française Société Générale, dont le cours a dégringolé mercredi à la Bourse de Paris à la suite de rumeurs concernant son exposition à la dette grecque et à l'Italie, a affirmé jeudi sur RTL que ces enjeux étaient "minimaux" pour son groupe.

La banque a terminé la séance en chute de 14,74% à 22,18 euros dans un marché en baisse de 5,45%, sur fonds de rumeurs sur sa santé financière et l'impact d'une éventuelle décision de la Grèce d'inclure dans son programme d'échange d'obligations des titres arrivant à échéance "un peu après 2020". Une telle action de la Grèce pénaliserait en premier lieu ses créanciers privés et donc les banques, qui ont toutes dévissé mercredi à Paris.

Interrogé sur l'exposition de la banque en Italie, également en difficulté financière, Frédéric Oudéa a affirmé que c'était "pareil" que pour la Grèce. "Nous n'avons pas d'activité de banque de détail en Italie, nous avons une très faible exposition sur l'Italie". "Tous ces enjeux-là sont minimaux pour la Société Générale", a-t-il tempéré. "Nous faisons des profits solides, nous avons renforcé notre capital, il n'y a aucun problème sur la Société Générale".