Affaire Kevin et Leslie : l'un des suspects remis en liberté

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avec AFP
L'un des principaux suspects dans l'enquête sur l'assassinat de Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke a été remis en liberté ce mardi sous contrôle judiciaire. Trois autres suspects restent placés en détention provisoire et mis en examen pour assassinat, enlèvement et séquestration et modification d'une scène de crime. 

L'un des principaux suspects dans l'enquête sur l'assassinat de Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke en 2022 dans les Deux-Sèvres a été remis en liberté mardi sous contrôle judiciaire, a-t-on appris auprès de son avocat, confirmant une information du quotidien La Nouvelle République. Enzo C., 24 ans, reste mis en examen des mêmes chefs, a précisé à l'AFP Me Jérôme Goudard, à savoir assassinat, enlèvement et séquestration et modification d'une scène de crime.

La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Poitiers a annulé l'ordonnance de maintien en détention provisoire du jeune homme, un an après son interpellation le 2 mars 2023. Un autre des cinq suspects, Stevan M., considéré comme le "nettoyeur" de la scène de crime, avait lui aussi été remis en liberté début janvier après requalification de ses chefs de mise en examen en "recel de cadavre" et "modification de scène de crime", deux délits, et non plus pour "enlèvement et séquestration" puisqu'il n'était pas sur les lieux au moment des faits.

 

Trois suspects toujours en détention 

Dans ce dossier, trois autres suspects restent placés en détention provisoire et mis en examen pour assassinat, enlèvement et séquestration et modification d'une scène de crime, dont Tom Trouillet, un ami des deux victimes, qui logeait le couple le soir du drame. Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke avaient disparu dans la nuit du 25 au 26 novembre 2022 à Prahecq, localité de 2.000 habitants près de Niort. Les deux jeunes gens, tués par des coups portés à l'aide d'un "objet contondant" selon le parquet, ont été retrouvés morts en Charente-Maritime après trois mois d'enquête.

Les mobiles des mis en cause restent pour l'heure floue, entre "déception sentimentale et/ou dettes financières", selon le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe. Une reconstitution, initialement envisagée en avril, devrait avoir lieu dans le courant de l'année 2024, peut-être en octobre ou novembre, a indiqué à l'AFP le conseil d'une des partis, confirmant des informations de La Nouvelle République.