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Aurélien Fleurot
Aux Etats-Unis, certaines voitures ont des fonctionnalités d’aide à la conduite avancée, notamment les Tesla, la marque créée par le milliardaire Elon Musk. Mais ces programmes d'assistance sont parfois la cause d’accidents lorsqu'ils sont mal interprétés. 
DÉCRYPTAGE

La marque Tesla va-t-elle trop vite dans la mise en place de la conduite autonome ? Une enquête est ouverte aux Etats-Unis où, en trois ans, onze accidents ont fait un mort et 17 blessés. En cause : le système d'aide à la conduite de l'entreprise d'Elon Musk, appelé "auto-pilote". La fonctionnalité a un nom qui prête à confusion. En activant cette option, le conducteur peut penser qu'un pilotage automatique se met en place. Alors qu'il ne s'agit que d'une aide à la conduite. Elle est certes très avancée, mais la vigilance du conducteur ne doit pas baisser.

Les mains sur le volant, les yeux sur la route et non pas sur une série ou sur un livre. Cette vision sortie d'un film de science-fiction correspond au niveau 5 de conduite autonome. Mais ce n'est pas pour tout de suite, disent tous les spécialistes. Pourtant, Elon Musk laisse entendre que cela va arriver dans les prochains mois chez Tesla.

En France, la conduite autonome autorisée fin 2022

En attendant, les constructeurs automobiles travaillent sur une autonomie partielle. Le niveau 2, par exemple, où le conducteur ne fait que superviser un stationnement. Le niveau 3 arrive petit à petit : il s'agit de situations prédéfinies où le chauffeur délègue la conduite, comme avec la fonction embouteillage du modèle XC90 de Volvo.

En France, un décret a été publié au tout début de l'été. Il va autoriser la conduite autonome en septembre 2022. Mais des garde-fous sont tout de même prévus : elle sera autorisée uniquement sur des parcours ou dans des zones prédéfinies.