Le plus grand salon de la tech au monde s'ouvre cette semaine à Las Vegas, aux États-Unis. Cette année encore, le CES accueillera les plus grandes marques du secteur pour présenter leurs dernières avancées, mais aussi des centaines de start-up, bien décidées à se faire une place au soleil. Et les Français y seront nombreux, face à l'importance de ce rendez-vous.
C'est le rituel de début d'année dans le monde de la tech et de l'innovation grand public. Cette semaine marque l'ouverture du CES de Las Vegas , le plus grand salon de l'électronique de la planète. Comme toujours, les géants du monde de la tech seront présents, à l'instar de Samsung, Google ou encore Sony. D'autres marques font aussi le détour, comme L'Oréal ou encore Mercedes-Benz.
Mais derrière ces géants, les start-up du monde entier viennent également en force, dans l'espoir d'être repéré. Cette année encore, la France sera particulièrement bien représentée, grimpant sur la deuxième marche des pays les plus présents à l'événement, derrière les États-Unis. Car le CES offre un incroyable impact médiatique qui permet tout simplement de se faire connaître.
Rencontres stratégiques
"L'année dernière, on est passé sur le plus gros show de TV américaine. Et ça, ça nous a mis en rupture de stock en quelques heures. Et on a signé des contrats seulement six mois après le CES", confie au micro d'Europe 1, Benjamin Cohen est le co-fondateur de Y-Brush, qui propose des brosses à dents innovantes.
Contrats, partenariats, investisseurs... C'est évidemment le nerf de la guerre pour les entrepreneurs. Luca Verre, co-fondateur de Prophesee, qui propose des capteurs de vision, ne vient pas avec un objet grand public. Au salon, il n'a pas besoin de stand mais plutôt de rencontres stratégiques.
Un intérêt à revenir
"C'était aussi pendant le CES par exemple, que j'avais croisé un peu par hasard le directeur de Sony semi-conducteurs. J'ai pu développer la relation avec cette personne, ce qui a abouti à une collaboration très stratégique avec lui", souligne le Français.
Et il y a toujours un intérêt à revenir, explique Marie Berthuel, cofondatrice de BeFC, qui développe une technologie inédite de piles en papier. "Ça nous permet de trouver des nouveaux partenaires. Ce qu'on essaye de faire chaque année au CES, c'est de présenter quelque chose de nouveau. Comme ça, chaque année, ils voient aussi les progrès", confie-t-elle. Cette année encore, près de 200 start-up françaises seront présentes à Las Vegas.