Nouvelle vague de piratages contre la Corée du Sud

La Corée du Sud a subi plusieurs attaques, notamment sur le site de la présidence. La Corée du Nord est soupçonnée d'être à l'origine de ces cyberattaques.
La Corée du Sud a subi plusieurs attaques, notamment sur le site de la présidence. La Corée du Nord est soupçonnée d'être à l'origine de ces cyberattaques. © REUTERS
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Johann Mise , modifié à
Séoul a de nouveau subi plusieurs attaques sur ses sites gouvernementaux.

L'INFO. Plusieurs sites gouvernementaux et de médias sud-coréens, dont celui de la présidence, ont été mardi la cible de cyberattaques, a annoncé le ministère des Sciences. Des attaques qui auraient été revendiquées par l'organisation Anonymous, d'après des messages laissés sur les sites. Mais ces derniers ont démenti, assurant n'avoir piraté que des sites de Corée…du Nord. Des événements qui interviennent le jour même de la date anniversaire de la guerre de Corée, en 1950. Explications.

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La Corée du Sud piratée par la Corée du Nord ? "Une cyberattaque par des pirates non identifiés a entraîné la fermeture de plusieurs sites, dont celui de la Maison Bleue", le nom du palais présidentiel, a indiqué de son côté le ministère dans un communiqué. Sur les sites cibles, les auteurs auraient également loué le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Finalement, nul ne sait qui est à l'origine de ce piratage des instances sud-coréennes.

Anonymous attaque la Corée du Nord. Via son compte Twitter, l'organisation de pirates informatiques assure dans le même temps ne pas être à l'origine de ces actions contre la Corée du Sud :

En revanche, Anonymous revendique mardi plusieurs attaques contre la Corée du Nord : le site de l'agence d'État KCNA, celui du quotidien du parti unique Rodong Sinmun et d'autres sites d'information nord-coréens.

En mars dernier, la Corée du Sud déjà piratée. Le 20 mars, Séoul était victime du piratage des réseaux informatiques de plusieurs chaînes de télévision et de banques. Le pays avait alors affirmé qu'un logiciel malveillant était responsable de la paralysie du réseau et de la mise hors ligne de plusieurs sites, mais la Corée du Sud soupçonnait alors son homologue du nord d'être à l'origine de cette cyberattaque.

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