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Facebook lâche du lest et accepte les pseudonymes

Anne-Julie Contenay avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Facebook va finalement autoriser l'inscription sous un nom d'emprunt.
Facebook va finalement autoriser l'inscription sous un nom d'emprunt. © REUTERS

La communauté transsexuelle protestait contre l'obligation de s'inscrire sous sa véritable identité. Facebook s'est engagé à rectifier le tir.

Face aux protestations, Facebook recule. Le réseau social s'est engagé mercredi à autoriser ses abonnés à utiliser des noms d'emprunt, alors que jusqu'ici, les utilisateurs devaient s'inscrire sous leur véritable identité, au risque de voir leur compte supprimé s'il était enregistré sous un pseudonyme. A l'origine de cette évolution, l'indignation, notamment, de la communauté transsexuelle.

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Une manifestation était prévue jeudi. Une manifestation était prévue jeudi à San Francisco, conduite entre autres par des homosexuels et des transsexuels. Mais après une réunion avec des responsables de Facebook, des représentants de ces communautés ont affirmé avoir trouvé une solution acceptable.

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"Pour sœur Roma, c'est sœur Roma". Chris Cox, un responsable du réseau social, a assuré que "l'esprit de notre politique est que chacun sur Facebook utilise le nom qu'il utilise dans la vraie vie". En clair, "pour sœur Roma, c'est sœur Roma, pour Lil Miss Hot Mess, c'est Lil Miss Hot Mess", a-t-il ajouté faisant référence aux noms de scène de drag queens. Le responsable a aussi présenté des excuses "à la communauté des drag queens et kings, des transgenres, et le groupe plus large de nos amis, de nos voisins, et des membres de la communauté LGBT pour les souffrances endurées". 

"Il est clair que Facebook s'est montré tout à fait désolé et désireux de trouver des solutions pour que chacun d'entre nous puisse avoir sa propre identité en ligne", a concédé de son côté le porte-parole du centre juridique des transgenres (Transgender Law Center), Mark Snyder. D'après lui, la liste des personnes qui souhaitent utiliser des pseudonymes s'étend aux travailleurs sociaux, enseignants, juges et aux victimes d'agression, entre autres.

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