Vendée Globe : De Lamotte rentre en France, Thomson toujours leader

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Alex Thomson filait mercredi matin à une distance de 110 km devant son poursuivant, Armel Le Cléac'h. © LOIC VENANCE / AFP
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N.M. avec AFP , modifié à
Le podium reste inchangé mercredi matin, avec le Gallois Alex Thomson toujours en tête, suivi d'Armel Le Cléac'h et Vincent Riou. 

Alex Thomson, le "Gallois volant", était toujours en tête du Vendée Globe mercredi matin, après avoir été le premier à franchir l'équateur mardi. Devant la gravité de l'avarie subie par sa tête de mât, Tanguy de Lamotte, lui, a décidé de rentrer aux Sables-d'Olonne.

Le record de Le Cam battu. Thomson (Hugo Boss) est passé dans l'hémisphère sud à 20h05, 9 jours 7 heures et 3 minutes après le départ des Sables-d'Olonne, le 6 novembre dernier. Le précédent record, détenu par le Français Jean Le Cam depuis 2004, était de 10 jours et 11 heures.

Podium inchangé. Le Britannique, en tête depuis samedi soir, était toujours leader du tour du monde en solitaire mercredi matin, 59,93 milles nautiques (environ 110 km) devant Armel Le Cléac'h (Banque Populaire VIII). Le podium reste donc inchangé puisque Vincent Riou (PRB) occupe toujours la troisième place. Dans la nuit de mardi à mercredi, deux skippeurs ont gagné une place au classement : Sébastien Josse (Edmond de Rotschild) est désormais quatrième et Morgan Lagravière (Safran), sixième.

Un mât "qui peut s'ouvrir comme un poireau". Tanguy de Lamotte, dont le bateau Initiatives Cœur a subi une grave avarie samedi, a pour sa part décidé mardi soir de rentrer "en bon marin" aux Sables-d'Olonne, refusant toutefois de parler d'abandon. Il a annoncé sa décision depuis Mindelo, sur l'île de Sao Vincente dans l'archipel du Cap-Vert où il était arrivé lundi après-midi sous voilure réduite après avoir cassé la tête du mât de son bateau. Le mât "est très abimé, bien plus que ce que l'on pensait", a-t-il expliqué. "Lorsque la tête de mât s'est arrachée, les drisses ont découpé le mât de part et d'autre, il peut donc à tout moment s'ouvrir comme un poireau." "Je n'abandonne pas", a cependant souligné le skippeur. "L'avarie est trop grave pour envisager de continuer le tour du monde mais elle me permet tout de même de ramener mon bateau à bon port."