Pour limiter les contaminations, les coureurs sont désormais régulièrement testés. (illustration) 1:24
  • Copié
Axel May, édité par Yanis Darras , modifié à
Sur le Tour de France, la propagation du Covid-19 inquiète les organisateurs. Trois cyclistes ont déclaré forfait ce week-end suite à leur contamination. Pour lutter contre le virus, les coureurs sont désormais testés régulièrement. "Il faut redoubler de vigilance", prévient Cédric Vasseur, le manager de l'équipe Cofidis.

Et de trois ! Après le Norvégien Vegard Stake Laengen (UAE) et le Français Geoffrey Bouchard (AG2R Citroën), samedi, c'est au tour de Guillaume Martin (Cofidis) d'être contraint d'abandonner le Tour de France. Le cycliste, testé positif au Covid-19 ce dimanche, n'a d'autre choix que de quitter la compétition. 

Face à ces nombreux cas, les organisateurs du Tour de France veulent limiter au maximum la propagation du coronavirus au sein des équipes et testent massivement. Ainsi, après l'étape de dimanche, les coureurs ont tous réalisé un test antigénique avant d'entamer leur journée de repos. Ce lundi, l'Union cycliste internationale (UCI) a annoncé qu'aucun cas n'avait été détecté via les tests réalisés hier.

"Tout le monde en a peur"

Malgré tout, les cyclistes ont aussi été testés ce lundi matin par l'encadrement des équipes. Et si le test antigénique est positif, un test PCR est alors réalisé. "Franchement, on serait vraiment attristé de rentrer à la maison", raconte Maxime Bouet, un des vétérans du peloton. 

"Tout le monde en a peur, même le staff. Parce que le Tour de France, c'est quand même la fête nationale pour un Français et de devoir la quitter pour un test positif alors que l'on n'a pas de symptômes, c'est dommage" ajoute-t-il. Une référence à son adversaire Guillaume Martin qui n'avait qu'un léger mal de gorge lors de son dépistage Covid-19 et qui a dû tout de même déclarer forfait. Dans l'équipe de Cofidis, Cédric Vasseur, le manageur de la formation nordiste, s'interroge sur le niveau de protection du peloton. 

Pas assez de protections

"Il faut redoubler de vigilance. On voit que d'autres équipes sont touchées. Et du côté de l'organisation, il va peut-être falloir prendre des mesures un peu plus strictes pour protéger les coureurs. Car le tour est encore long, il reste deux semaines", explique-t-il. 

Un message qui sera probablement entendu par les organisateurs. Actuellement, la protection des coureurs contre le virus se limite au port du masque pour la presse et pour les officiels qui sont au contact direct des équipes.