Tour de France 1:33
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Axel May (sur place), édité par Solène Leroux
Les Français ne brillent pas pour l'instant au Tour de France, qui entame sa dernière semaine mardi. Force est de constater que sans Julian Alaphilippe, forfait après sa grosse chute du printemps, la Grande Boucle n'est pas pareille. Ces quatre dernières années, c'était lui le plus gros pourvoyeur de succès français.

Jour de repos pour les coureurs du Tour de France, avant d'attaquer les Pyrénées mardi. C'est la dernière semaine de course, et donc la dernière chance de voir un Français gagner une étape. Dimanche, c'est un Belge, Jasper Philipsen, qui a levé les bras après avoir franchi la ligne d'arrivée à Carcassonne, au terme de la 15e étape. Le maillot jaune est quant à lui toujours sur les épaules de Jonas Vingegaard, mais le Danois a perdu deux coéquipiers précieux, Primoz Roglic et Steven Kruijswijk, qui ont abandonné. Les Français regardent ça de très loin, puisqu'ils n'ont toujours pas gagné.

"Il ne faut pas désespérer"

Force est de constater que sans Julian Alaphilippe, forfait après sa grosse chute du printemps, le Tour n'est pas pareil. Ces quatre dernières années, c'était lui le plus gros pourvoyeur de succès français. Yvon Ledanois est directeur sportif de l'équipe Arkéa-Samsic, qui comptait, elle, beaucoup sur son grimpeur Warren Barguil, contraint de quitter la Grande Boucle, car testé positif au Covid-19. "Cette année, ça ne sourit pas à un Français pour l'instant. C'est comme ça, c'est la course", dit-il au micro d'Europe 1. "Je pense qu'il ne faut pas désespérer, tant que la dernière étape n'est pas franchie."

Deux tiers du parcours ont déjà été effectué. Le meilleur résultat d'un Français, c'est Thibaut Pinot, deuxième de l'étape Aigle-Châtel, troisième aussi de l'étape Saint-Étienne-Mende.

"Souvent les mêmes équipes qui gagnent"

Pour Samuel Dumoulin, directeur sportif de la formation B&B Hôtels-KTM, l'une des explications est l'internationalisation du peloton. "Le niveau est de plus en plus élevé et ça reste quand même souvent les mêmes équipes qui gagnent, et souvent les mêmes coureurs", insiste-t-il. Selon lui, ce n'est "donc jamais facile de tirer son épingle du jeu".

La dernière fois que les spectateurs ont patienté plus de deux semaines pour voir une victoire française, c'était en 2016. Romain Bardet s'était imposé à l'issue de la 19e étape.