Tennis : Kyrgios choisit la NBA plutôt que le tournoi de Rotterdam

L'Australien a récemment été "condamné" à consulter un psychologue.
L'Australien a récemment été "condamné" à consulter un psychologue. © KAZUHIRO NOGI / AFP
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avec AFP , modifié à
L'enfant terrible du tennis a préféré annuler sa participation au tournoi de Rotterdam pour se rendre au match de basket des célébrités à La Nouvelle-Orléans.

Nouvelle frasque pour Nick Kyrgios : le tennisman australien a obtenu la résiliation de son engagement au tournoi ATP 500 de Rotterdam en février pour participer au match des célébrités qui ouvre le week-end du All-Star Game de la NBA à La Nouvelle-Orléans, ont annoncé les organisateurs du tournoi néerlandais de tennis.

"Pas motivé à 100%". "Nous aurions pu le contraindre à honorer son engagement, mais nous estimons qu'il n'y a pas de sens à le faire jouer s'il n'est pas motivé à 100%", déclare le directeur du tournoi de Rotterdam Richard Krajicek dans un communiqué publié mercredi.

"Condamné" à voir un psy. L'ancien joueur néerlandais a sans aucun doute été échaudé par le comportement de Kyrgios la semaine dernière à Shanghai. L'Australien y avait complètement sabordé son match du deuxième tour et affiché un comportement jugé inacceptable par l'ATP qui l'a condamné à une forte amende et à huit semaines de suspension, peine réduite à trois semaines si l'Australien consulte un psychologue. "Nous avons pris cette décision parce que nous avons vu ce qu'il s'est passé en Chine où il était fatigué et où le tennis ne comptait pas (pour lui)", a expliqué Krajicek au site d'informations néerlandais nos.nl.

Sa passion plutôt que sa profession. Kyrgios, 21 ans et 14ème joueur mondial, a déjà fait savoir qu'il préférait le basket au tennis et il a récemment indiqué vouloir jouer moins de tournois en 2017. Krajicek estime que, dans ces conditions, Kyrgios a raison de prendre le temps d'aller s'amuser au All-Star Game NBA aux États-Unis (17-19 février) au lieu de venir jouer à Rotterdam (13-19 février). "Kyrgios préfère sa passion à sa profession", a relevé Krajicek, estimant que l'Australien "faisait bien parce que s'il ne pense qu'au tennis pendant six mois, ça le rend fou".