Edouard Philippe 2:21
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Alexandre Dalifard / Crédit photo : KARINE PIERRE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Ce samedi, Edouard Philippe était l'invité de Jacques Vendroux dans l'émission "Et si on parlait sport", diffusée tous les samedis de 9 heures à 10 heures. Pour l'occasion, l'ancien Premier ministre s'est souvenu de quelques anecdotes sportives au micro d'Europe 1, notamment un jour de Coupe du monde de football 2018.

Est-il possible de changer un emploi du temps de politicien pour un événement sportif ? Chaque samedi, Jacques Vendroux reçoit une personnalité politique dans l'émission Et si on parlait sport. Ce 15 juillet, au lendemain de la fête nationale, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe était l'invité et pour l'occasion, le maire du Havre a dévoilé quelques petites anecdotes insolites. Interrogé sur son emploi du temps de "ministre", le politicien a reconnu avoir déjà modifié son planning et ça pour aller voir un match de la Coupe du monde de football 2018... L'année du deuxième sacre de l'équipe de France. Il est donc tout pardonné.

"Ça m'est arrivé oui, mais je ne sais pas si j'ai le droit de le dire", hésite dans un premier temps le maire du Havre au micro de Jacques Vendroux avant de se lancer dans le récit de cette histoire. L'ancien Premier ministre raconte que lors de la Coupe du monde 2018, il avait rendez-vous avec l'émir du Qatar, en visite officielle en France, qui déjeunait à l'Élysée. "Le match de l'équipe de France commençait vers 16 heures et moi j'avais prévu de le regarder. Mais évidemment, j'avais ce rendez-vous de 15 heures jusqu'à, j'espérais, 15h50 avec l'émir du Qatar. Et comme c'est un boulot, on ne peut pas rater ça", détaille Edouard Philippe.

"Ça n'a pas mis en péril les intérêts de la France"

Par la suite, le politicien explique que lors des déjeuners avec le président de la République, il est possible d'avoir quelques retards. "À 15 heures, pas d'émir, à 15h10, toujours pas. Je me dis, le temps de le voir, que je vais rater la première période. À 15h30, pas d'émir, donc je suis un peu emmerdé, il faut bien le reconnaître", ironise le maire du Havre. Edouard Philippe finit par apprendre que son invité est parti de l'Élysée 15 minutes avant le début de la rencontre. "Je me dis que je ne vais pas pouvoir regarder le match avec mes fils qui étaient présents. Ça me désole mais c'est comme ça, la France avant tout", se souvient-il.

Lorsque l'émir arrive sur place, le Premier ministre sait parfaitement que son invité apprécie le football. Le sujet arrive rapidement dans la conversation et l'émir finit par expliquer à Edouard Philippe que son fils aussi est présent avec lui et qu'ils avaient prévu de regarder le match ensemble. "Nous nous sommes convenus tous les deux de faire une rencontre rapide au sens où elle a duré cinq minutes et où on s'est dit qu'on allait se revoir, mais que l'essentiel c'était plutôt de regarder le match de foot. Et ça n'a pas mis en péril les intérêts de la France. Je pense même que ça a créé une relation particulière", souligne l'ancien Premier ministre qui a pu finalement regarder le match, que l'équipe de France a gagné.