Ligue des champions : la Juve un pied en quarts, suspense garanti entre Séville et Leicester

La Juventus a quasiment assuré sa qualification pour les quarts de finale après s'être imposé à Porto à l'aller (2-0).
La Juventus a quasiment assuré sa qualification pour les quarts de finale après s'être imposé à Porto à l'aller (2-0). © AFP
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avec AFP , modifié à
Les Turinois se sont logiquement imposés sur la pelouse de Porto (2-0), quand le Séville FC a battu Leicester à domicile (2-1), mercredi, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions.

Favoris, la Juventus Turin et le Séville FC ont assumé leur statut, à Porto (2-0) et contre Leicester (2-1), pour garder la main sur la qualification, mercredi lors des huitièmes de finale aller de la Ligue des champions.

Les jokers de la Juve brillent. Après l'avalanche de buts de la veille (14), Espagnols et Italiens n'ont pas moins attaqué, mais sont tombés sur des gardiens en grande forme. À 35 ans, Iker Casillas, le dernier rempart de Porto, a tenu les siens à flot pendant près de 75 minutes. Il a notamment sorti d'un sublime réflexe une frappe déviée de Higuain (39e), puis a compté sur son poteau pour détourner un tir lointain de Dybala (45+1). Mais la "Vieille Dame", longtemps trop maladroite pour concrétiser sa longue supériorité numérique après l'expulsion précoce d'Alex Telles (27e), n'a pas baissé les bras. La différence est venue du banc : tous deux remplaçants au coup d'envoi, Marko Pjaca (72e) puis Dani Alves (74e) ont logiquement trouvé la faille pour placer les leurs sur une autoroute pour les quarts de finale.

Séville assure le minimum. En Andalousie, Kasper Schmeichel s'est aussi illustré. Le Danois a détourné un penalty, mollement tiré par Joaquin Correa (14e), puis a multiplié les arrêts comme dernier rempart d'une poreuse défense anglaise. Mais Pablo Sarabia, de la tête (25e), et Correa, qui a profité d'un gros travail de fixation de Stevan Jovetic (62e), ne lui ont laissé aucune chance, venant couronner les efforts de Sévillans très offensifs, fidèles à la philosophie de leur entraîneur Jorge Sampaoli. Mais, au vu de leur nette domination, le score peut leur paraître pas cher payé. La faute à Jamie Vardy : jusque-là sans idée à l'image de son équipe, l'avant-centre anglais a inscrit son 1er but en C1 en reprenant victorieusement un centre de Danny Drinkwater (73e).

Au fond du seau en Championnat (17e), les Foxes conservent ainsi un espoir de poursuivre leur route en Europe, mais auront besoin de la magie de la saison dernière, dans deux semaines, pour atteindre les quarts pour la première fois de leur histoire.