Le match OGC Nice/OM a été interrompu dimanche. 1:30
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Frédéric Helion avec AFP , modifié à
Dimanche, le match de troisième journée de Ligue 1 entre Nice et Marseille a été arrêté après des jets de projectiles sur des joueurs marseillais. Des deux côtés, les présidents affirment que leurs joueurs ont été agressés. 

La rencontre de football entre Nice et Marseille a été interrompue définitivement après un envahissement de terrain alors que L'OGC Nice menait 1 but à 0. Le Marseillais Dimitri Payet a reçu une bouteille sur la tête avant de tirer un corner et l'a renvoyée vers les supporters niçois. Il s'en ai suivi une altercation entre l'entraîneur marseillais et le président de Nice. Finalement, après 1h45 d'interruption, le match n'a pas repris, les Marseillais refusant de revenir sur la pelouse. 

"Nos joueurs ont été agressés", affirme l'OM

"Tout le monde a vu ce qu'il s'est passé les choses sont assez claires. On a eu des jets de bouteilles d'eau, on ne peut pas les contester. Je pense que ce qui a mis le feu aux poudres malheureusement la réaction de deux joueurs marseillais de rejeter ces bouteilles ou d'autres bouteilles à travers la tribune de nos supporters", a réagi Jean-Pierre Rivère, le président de l'OGC Nice, au micro d'Europe 1. "Je pense que le service de sécurité de Marseille n'a pas à intervenir sur le terrain et surtout frapper nos joueurs", a-t-il repris. Avant de déclarer : "deux de nos joueurs ont été frappés". 

L'Olympique de Marseille a décidé de ne pas reprendre le match interrompu à Nice car "nos joueurs ont été agressés", a protesté le président de l'OM, Pablo Longoria, après les incidents lors de la rencontre de la troisième journée de Ligue 1. "On a décidé pour la sécurité de nos joueurs, qui ont été agressés lors de l'envahissement du terrain, de ne pas reprendre le match car la sécurité de nos joueurs n'était pas garantie", a expliqué le dirigeant dans une vidéo transmise aux médias.

L'OGC Nice ne "comprend pas bien" l'arrêt du match 

"L'arbitre était avec nous, il nous a confirmé à (l'entraîneur) Jorge Sampaoli et à moi que la sécurité n'était pas garantie et avait décidé d'arrêter le match", a poursuivi Longoria. Mais "la Ligue (LFP) avait décidé pour une question d'ordre public de faire reprendre le match. Ce n'est pas acceptable pour nous, nous avons décidé de rentrer à Marseille", a-t-il ajouté. De son côté, Jean-Pierre Rivère n'a "pas très bien compris la décision" de ses "confrères marseillais de ne pas vouloir reprendre le match".  

"Ce qui s'est passé aujourd'hui est complètement inacceptable, on doit faire un précédent pour le foot français", a insisté Pablo Longoria appelant à des sanctions. "C'est déjà la deuxième fois qu'on vit ça après Montpellier" à la deuxième journée, a regretté Longoria. Après des jets de bouteilles à Montpellier contre l'OM la semaine, la tribune Butte Paillade d'où était partis des projectiles a été fermée.