Les Bleus l'emportent en Islande et se rapprochent de l'Euro 2020

Olivier Giroud a sauvé la prestation des Bleus.
Olivier Giroud a sauvé la prestation des Bleus. © Jonathan NACKSTRAND / AFP
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avec AFP , modifié à
L'équipe de France a difficilement gagné en Islande grâce à un but d'Olivier Giroud (1-0), vendredi soir. La qualification pour l'Euro 2020 se rapproche. 

Les Bleus ont laborieusement battu l'Islande (1-0), vendredi à Reykjavik vendredi, sur un penalty tardif d'Olivier Giroud (66e) qui les rapproche de la qualification à l'Euro 2020, avant le choc contre les Turcs lundi à Saint-Denis. La difficile victoire acquise sur la petite île de l'Atlantique-Nord permet aux hommes de Didier Deschamps de rester en tête du groupe H avec 18 points, à égalité avec la Turquie, qui s'est imposée tardivement devant l'Albanie (10 pts). Un succès lundi contre les Turcs au Stade de France qualifierait les Bleus pour l'Euro-2020 avant même les deux dernier matches de novembre. Mais que ce fût difficile vendredi...

Giroud se rapproche de Platini 

Certes, l'équipe de France a monopolisé le ballon et tenté sa chance, mais le bloc islandais a, comme à son habitude, proposé une solidité suffisante pour stopper les initiatives des Antoine Griezmann, Olivier Giroud et Kingsley Coman. Et les Bleus ont rarement été dangereux. C'est même la 41e nation au classement Fifa qui aurait pu créer la surprise, sans une belle détente de Steve Mandanda (30e), titulaire en l'absence du blessé Hugo Lloris. La victoire est finalement venue à une trentaine de minutes de la fin du match, après que Griezmann se soit écroulé à retardement dans la surface après un contact. Giroud s'est précipité pour récupérer le ballon et a converti la sentence d'un tir croisé à ras terre.

L'attaquant fétiche de Didier Deschamps, titularisé par le sélectionneur malgré un manque criant de temps de jeu depuis un mois avec Chelsea, en est désormais à 37 buts en sélection, soit 4 de moins que Michel Platini, le deuxième meilleur buteur de l'histoire des Bleus. Ce but a sûrement procuré beaucoup de joie à l'ex-Montpelliérain. Il permet surtout à l'équipe de France de pousser un grand ouf de soulagement avant la revanche lundi face à leurs bourreaux turcs, ceux qui les ont martyrisé en juin dans la fureur de Konya.