Le PSG signe un partenariat en Chine pour trouver "plus de revenus"

 "Nous avons de grandes et fortes ambitions en Chine, un grand pays et un marché crucial pour le club", souligne le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi.
"Nous avons de grandes et fortes ambitions en Chine, un grand pays et un marché crucial pour le club", souligne le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi. © VALERY HACHE / AFP
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avec AFP , modifié à
Le PSG a signé un accord de "plusieurs millions" d'euros avec Desports, une agence marketing sportif, notamment pour rentrer dans le cadre du fair-play financier.

Le PSG a signé un accord "de plusieurs millions d'euros" avec Desports, "une des agences leaders du marketing sportif en Asie", pour "séduire de nombreux supporters et garantir plus de revenus sponsoring et commerciaux" en Chine, a annoncé le club mercredi.

"Gestionnaire exclusif des droits de sponsoring et de licence". Desports, qui "bénéficie d'un riche héritage en matière de courtage sportif", devient "le gestionnaire exclusif des droits de sponsoring et des droits de licence du PSG en Chine et à Hong Kong", pour trois ans et demi à compter de janvier 2018. "Nous avons de grandes et fortes ambitions en Chine, un grand pays et un marché crucial pour le club", souligne le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi.

Maillots floqués en mandarin. Signe de cet intérêt pour le marché chinois, le match Nice-PSG du 18 mars, comptant pour la 30e journée de Ligue 1, aura lieu à 13h, soit 20h à Pékin, pour tenter de séduire les téléspectateurs asiatiques, comme l'avait annoncé la Ligue de football il y a un mois. Paris avait également fêté le nouvel an chinois avec des maillots floqués en mandarin et une petite animation avant le match de Ligue 1 contre Strasbourg, le 17 février dernier.

Etre dans le cadre du fair-play financier. Le PSG, qui doit dénicher de nouvelles ressources financières pour entrer dans le cadre du fair-play financier imposé par l'UEFA, promet "de nouvelles annonces liées à son expansion en Asie dans les prochaines semaines". Le fair-play financier stipule qu'un club ne doit dépenser plus qu'il ne gagne, même s'il est adossé à un actionnaire richissime. Le PSG doit trouver une cinquantaine de millions d'euros d'ici au 30 juin, selon les estimations de la presse, pour échapper à une sanction de l'UEFA.