JO 2024 : la carte du Paris olympique se dévoile

VL/PLD, JM.CORNU/V.LEFAI/S.RAMIS / AFP
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PARIS SPORTIF - C'est officiel : Paris est candidate à l'organisation des Jeux Olympiques 2024. Europe1.fr fait le bilan des nombreuses installations sportives qui pourraient accueillir l’événement. 

La ville-Lumière va tenter de rayonner à nouveau sur le sport olympique. Recalée sur ses trois dernières candidatures, Paris officialise mardi son ambition d'organiser les JO 2024, événement que la capitale française n'a plus accueilli depuis 1924 ! Pour ce faire, Paris a plusieurs atouts à faire valoir, et notamment le nombre d'infrastructures sportives déjà existantes. Important quand on sait que le CIO a lancé son agenda 2020 en décembre 2014, fixant pout objectif d'organiser désormais des JO moins chers et plus durables. Pour faire le point sur les bâtiments déjà existants et les investissements encore nécessaire, Europe1.fr vous propose une traversée de Paris.

  • Les lieux historiques
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Le Grand Palais : Lancée en 1896, la construction de ce joyau inspiré du Crystal Palace érigé à Londres en 1851 s'achève en 1900 pour accueillir l'exposition universelle. Un événement mondial, déjà. Habitué à héberger des expositions d'envergure internationale, avec ses 77.000m², ce bâtiment, l'un des symboles parisiens, serait le théâtre des compétitions d'escrime, comme ce fut déjà le cas en 2010 lors des championnats du monde d'escrime. Probablement l'occasion d'entendre résonner La Marseillaise sous les hauts plafonds de la verrière, puisque la France est traditionnellement très performante dans ces disciplines.   

L'Esplanade des Invalides : En plein cœur de Paris, elle aussi avait accueilli les pavillons de l'exposition universelle de 1900. Pour la remettre au goût du jour, le comité de candidature compte en faire un pas de tir à l'arc.

Champ de Mars et Trocadéro : Un podium au pied de la Tour Eiffel, quel meilleur cadre rêver pour un sacre olympique ? Les joueurs de beach-volley, les marcheurs, les marathoniens et les triathlètes auront la chance de pouvoir y prétendre, puisque ces compétitions se dérouleront dans ces lieux caractéristiques de la capitale.

Le château de Versailles : Le dernier bijou historique de ce programme olympique. Situé à une quinzaine de kilomètres de Paris, il devrait offrir un cadre royal aux participants de l'épreuve de cyclisme sur route qui serpenterait donc autour de l'ancien lieu de résidence du Roi Soleil. Les habitués de la Grande Boucle n'auront donc pas droit à l'arrivée sur les Champs-Elysées, une tradition depuis 1975. 

 

  • Les lieux de charme

Hippodrome de Longchamp : En plein bois de Boulogne, dans l'ouest parisien, cet hippodrome accueille des courses hippiques comme le Prix de l'Arc de Triomphe, mais aussi de grands événements comme une messe du Pape Jean Paul II. En 2024, l'hippodrome de l'ouest parisien pourrait être le cadre des compétitions d'équitation. Il est actuellement en plein travaux, qui devraient prendre fin en 2016.

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Roland-Garros : Un des lieux les plus en vues de la capitale au début du mois de juin. Ses cours, qui accueillent les Internationaux de France de tennis, pourraient également être foulés en août 2024 par les candidats au titre olympique. Les travaux, ralentis par le vote défavorable du Conseil de Paris, devraient permettre de doter le central d'un toit rétractable en 2019. Lors du dernier Roland-Garros, Manuel Valls s'est exprimé en faveur d'une avancée rapide des travaux sur le site. 

 

  • Les grands stades

Le Stade de France : Il serait sans conteste l'épicentre des Jeux parisiens, puisqu'il accueillerait la cérémonie d'ouverture, mais aussi les compétitions d'athlétisme, parmi les plus attendues à chaque olympiade. Un stade marqué historiquement par la victoire de la France en finale de Coupe du monde contre le Brésil en 1998.

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Le Parc des Princes : Ce stade, propriété de la ville de Paris, Anne Hidalgo veut l'agrandir. D'ici 2024, le Parc des Princes où évolue le PSG pourrait passer de 50.000 à 60.000 places. Pas de trop pour accueillir le tournoi de foot olympique.

Le Stade Jean-Bouin : Il accueillerait une des petites nouvelles parmi les disciplines olympiques, le rugby à VII. Jean-Bouin, accolé au parc des Princes, a été récemment détruit puis reconstruit.

 

  • Les salles indoor

Bercy Arena : Elle accueille déjà le tournoi de Paris (judo) et le Masters 1000 de Paris-Bercy (tennis) en plus des nombreux concerts qui s'y déroulent chaque année. La Bercy Arena pourrait  encore se diversifier puisqu'en cas de victoire parisienne, les sports collectifs (handball, basket, volley) se joueraient là-bas. D'ici là, elle pourrait changer de nom puisqu'elle est à la recherche d'un sponsor pour être rebaptisée au nom d'une entreprise (et percevoir un revenu conséquent).

Halle Carpentier : Les sports de combat, le badminton et le tennis de table se joueraient dans cette halle construite dans les années 60, actuellement en cours de rénovation. Là encore, la mairie de Paris aimerait l'agrandir pour qu'elle puisse accueillir 8.000 spectateurs (contre 4.800 aujourd'hui).

 

  • Les compétitions plus éloignées

Base nautique de Vaires-sur-Marne : Sur cette base nautique de Saine-et-Marne (77), les avironeurs et autres kayakistes auraient tout loisir d'exprimer leur talent. Des travaux de rénovation ont déjà été engagés en 2012, à hauteur de 63 millions d'euros. 

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Le golf et le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines : Les Yvelines, gros centre sportif en vue d'une possible olympiade parisienne. Outre le cyclisme sur route autour du château de Versailles, le cyclisme sur piste se déroulerait sans surprise au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Cette infrastructure moderne a ouvert ses portes en janvier 2014 et accueille l'équipe de France de Grégory Baugé et François Pervis. Enfin, Saint-Quentin possède aussi un golf national, lieu où se déroule chaque année l'Open de France, le plus ancien et le plus prestigieux tournoi d'Europe continentale.