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Guillaume Perrodeau
Sur Europe 1, le navigateur se confie sur les courses au large, alors qu'il s'apprête à prendre le départ de la première Brest Atlantiques, le 3 novembre prochain.
INTERVIEW

Le 3 novembre prochain, François Gabart prendra le départ de la première édition de la Brest Atlantiques. Un demi-tour du monde qui emmènera les skippers au large de Rio de Janeiro, puis près du Cap, en Afrique du Sud, avant de rallier Brest. À 36 ans, le navigateur est impatient de s'essayer à une nouvelle course, lui que le quotidien sportif L'Équipe désigne comme le digne successeur des grands Bernard Moitessier et Éric Tabarly. Sur Europe 1, mardi, dans L'Équipée sauvage, François Gabart s'est confié sur sa notoriété, alors qu'il s'est révélé aux yeux du grand public après sa victoire sur le Vendée globe en 2013, avant de remporter la Route du Rhum (2014), la Transat Jacques-Vabre (2015) et de signer un record du tour du monde en solitaire (2017).

Entendu sur europe1 :
Quand j'ai commencé à faire de la course au large, j'avais ça au fond de moi

En quelques années, François Gabart est devenu le visage de la navigation française. "Moi je fais mon métier, des courses à la voile, et j'essaie de faire ça du mieux possible", indique le skipper. "Quand j'ai commencé à faire de la course au large, j'avais ça au fond de moi et je ne me rendais pas compte qu'en faisant ça, il y avait plein de gens qui vivent des émotions avec nous, qui vibrent avec vous", souligne le navigateur. François Gabart accueille ainsi avec grand plaisir la présence de public au départ de ses courses. Une source de motivation pour lui. "Je suis super content que lorsqu'on part faire nos courses, ce ne soit pas dans l'indifférence totale et que cela serve à certaines personnes de manière indirecte", explique-t-il. "Comme des artistes, on ne nourrit pas des gens, on ne les soigne pas", reconnaît le skipper, "mais la course au large a une place dans notre société."