Football : le gendarme financier du foot rétrograde Nancy et Sochaux de L2 à National 1

Nancy pourrait évoluer la saison prochaine en National 1.
Nancy pourrait évoluer la saison prochaine en National 1. © Jean Christophe VERHAEGEN / AFP
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avec AFP
Sochaux a indiqué vouloir faire appel. Les clubs rétrogradés ont six jours pour faire appel après notification de la décision.

Nancy, 14e de L2, et Sochaux, 16e de L2, qui croyaient avoir acquis leur maintien sportif sur le terrain, n'ont pas passé le cap du gendarme financier du football français (DNCG) qui les a rétrogradés en National 1, l'échelon inférieur, a indiqué mercredi la Ligue de football professionnel (LFP).

Le Gazélec Ajaccio et Béziers en embuscade

Ces rétrogradations, si elles sont confirmées en appel, pourraient faire l'affaire du Gazélec Ajaccio, 18e et barragiste, et du 19e de L2, Béziers. Sous réserve que ces derniers clubs passent eux aussi l'examen de la DNCG. Sochaux est en plein tourment actuellement. La société chinoise Tech Pro Technology, qui avait racheté le club à Peugeot en 2015, s'est en effet engagée à le vendre au groupe chinois Nenking, ou plus exactement à sa filiale Phoenix Time Holdings Limited. Ce qui avait renforcé le flou autour de l'avenir du club.

Li Wing Sang, ancien PDG de Tech Pro qui a cédé la présidence de Sochaux début mai, avait en effet emprunté de l'argent à cette société chinoise afin de financer le budget du club franc-comtois cette saison. Contacté, le FCSM n'avait pas souhaité commenter cette information révélée par l'Est Républicain.

Polémique à propos des déclarations de Peugeot sur Europe 1

Par ailleurs, interrogée sur un éventuel retour de Peugeot au FC Sochaux, la responsable des partenariats de la marque au Lion, Isabel Salas Mendez, avait déclaré sur notre antenne, fin mai, que "le football (était) un sport qui n'(allait) pas trop avec (leurs) valeurs". "Il véhicule des valeurs populaires, et nous, on essaye de monter en gamme", avait-elle déclaré. 

Ces propos avaient déclenché la polémique et Peugeot avait présenté ses excuses. "La marque comprend l'émotion suscitée par cette maladresse, c'est pourquoi Jean-Philippe Imparato (directeur de la marque) s'est aussitôt excusé au nom de la marque sur Twitter, des excuses que nous renouvelons", avait indiqué le constructeur.