Football : «J'avais soif de revanche», un an après son départ de Metz, Frédéric Antonetti en mission à Strasbourg

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Jean-Baptiste Sarrazin , modifié à

Plusieurs mois après son départ du FC Metz suite à la relégation en Ligue 2, Frédéric Antonetti a retrouvé un banc au Racing Club de Strasbourg le 14 février dernier. Un nouveau défi pour le technicien de 61 ans invité dans "Europe 1 Sport" qui espère prendre sa "revanche" en maintenant, cette fois-ci, les Alsaciens en Ligue 1.

Il y a des revanches dans la vie qui tiennent plus à cœur que d'autres pour Frédéric Antonetti . Dont une en particulier que le technicien de 61 ans espère voir se concrétiser : le maintien en Ligue 1 . Fraichement nommé comme entraîneur du Racing Club de Strasbourg, l'entraîneur veut effacer l'échec du FC Metz la saison dernière. Après avoir passé quatre années sur le banc lorrain, il n'avait finalement pas pu éviter la descente en Ligue 2, une descente qui lui avait coûté son poste. Après cet échec, Frédéric Antonetti s'est "remis en question" mais avait aussi "soif de revanche" comme il l'a déclamé dans Europe 1 Sport (tous les soirs de 20 heures à 23 heures en direct sur Europe 1) . Une revanche qu'il peut désormais prendre avec le RC Strasbourg.

En mettant les pieds en Alsace, il a succédé à Mathieu Le Scornet, qui avait pris début janvier le relais, "jusqu'à nouvel ordre", de Julien Stéphan, limogé pour "mauvais résultats", dont il était jusqu'alors l'adjoint. Les Strasbourgeois étaient alors 19e au classement de Ligue 1 et venaient d'être éliminés en Coupe de France par le SCO d'Angers. Une "mission maintien" rapidement acceptée par Frédéric Antonetti lorsqu'il a été contacté par Marc Keller, le président du RC Strasbourg. "Il m'a appelé et m'a donné rendez-vous à Paris. On s'est donc rencontrés, avec son directeur sportif et on a parlé pendant deux ou trois heures." Une rencontre concluante puisque le technicien est rappelé quelques jours plus tard pour "sauver le club" de la descente.

"Un club sain"

Entre temps, Frédéric Antonetti se glisse déjà dans le projet de maintien. Il visionne les cinq derniers matches de Strasbourg, étudie les joueurs composant l'effectif et se remémore les confrontations l'an passé entre le FC Metz et les Alsaciens. "J'avais joué contre eux l'année dernière, je les avais étudiés, et l'équipe n'a pas trop changé", raconte-t-il au micro de Jacques Vendroux. Après concertation avec son fils, avocat mais aussi conseiller sportif de son père, l'ancien Messin est plus que jamais revanchard et déterminé à sortir les Alsaciens de la zone rouge, une zone qui cette saison concerne quatre équipes en raison de la réforme de la Ligue 1 qui passera à 18 clubs (au lieu de 20) dès l'an prochain. "Je suis dans un club formidable. C'est un club très sain", s'est réjouit Frédéric Antonetti qui bénéficie de la pleine confiance de son président Marc Keller.

Deux mois après sa prise de fonction, Frédéric Antonetti est parvenu à remettre Strasbourg sur les rails du maintien : en huit matches, il présente un bilan de trois victoires, deux nuls et trois défaites. Des résultats positifs puisque le club est remonté à la 17e place du classement, à deux points de Brest, premier non relégable à sept journées de la fin du championnat. Mais le chemin reste long et sera périlleux. Les Strasbourgeois devront croiser la route de Nice, de Lyon ou encore du PSG. Et avant cela, Reims, dès dimanche. Un match qui sera à vivre en fil rouge sur Europe 1 et qui sera analysé dans Europe 1 Sport, le soir, à partir de 20 heures.