Yannick Noah raconte ses tout premiers coups de raquette dans sa chambre au Cameroun

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Jacques Vendroux et Sébastien Guyot, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : LUDOVIC MARIN / AFP , modifié à
INEDIT - Pour les 40 ans de la victoire de Yannick Noah à Roland-Garros, Europe 1, radio officielle du tournoi, s’est rendue au Cameroun, à la rencontre de la légende du tennis français qui a accepté de se confier longuement au micro de Jacques Vendroux. Un podcast événement en 10 épisodes. 

Yannick Noah célèbre cette année les 40 ans de sa victoire à Roland-Garros. C'était le 5 juin 1983. Il n'est d’ailleurs pas le seul à commémorer cette victoire – la dernière d’un Français – puisque les organisateurs réservent une édition hommage cette année. Pour l’occasion, Europe 1, radio officielle de Roland-Garros, consacre un podcast événement à la légende du tennis tricolore. De son enfance au Cameroun à son retour en Afrique comme "chef de village", en passant par ses succès comme chanteur et évidemment la victoire de 1983, Yannick Noah se confie comme jamais au micro du journaliste Jacques Vendroux. Un podcast en dix épisodes à découvrir à partir du 30 mai prochain.

 

Parmi ses souvenirs, Yannick Noah revient notamment sur son enfance, au Cameroun, à Yaoundé, où il tapait déjà dans la petite balle jaune quand il était dans sa chambre... L’ancien numéro 3 mondial en 1986 raconte ainsi que très jeune, il jouait au tennis et faisait "du mur". "Même dans ma chambre, je faisais des volées. Le seul problème, c’est qu’ici [au Cameroun, NDLR], la terre est rouge, et quand tu as une balle avec de la terre rouge sur des murs blancs, ça laissait des traces, et ça n’a pas vraiment plu à mes parents", explique-t-il.

"Une fois, ils ont refait la peinture, j’ai attendu un petit moment après ma première rouste", souligne l'ancien champion, avant d’évoquer une "deuxième rouste". "C’était plus fort que moi : je me disais peut-être qu’avec une balle plus propre… Et forcément, à un moment, il y avait des traces", se remémore-t-il, au micro de Jacques Vendroux.

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Yannick Noah se souvient que son mur a gardé des traces de balle "jusqu’au moment où il y a eu mon poster d’Arthur Ashe en 1971, quand j’avais 11 ans". Le futur prodige français rencontre cette année-là son idole, venue échanger quelques balles à Yaoundé et qui lui donnera sa raquette de tennis. Le début de la légende Yannick Noah.

Pour écouter en intégralité le récit intime et rare de Yannick Noah sur les moments les plus forts de sa vie, retrouvez le podcast "Yannick Noah, entre vous et moi" produit par Europe 1 Studio sur votre plateforme d’écoute préférée.

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