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Gauthier Delomez , modifié à
Didier Deschamps a été prolongé à la tête de l'équipe de France de football ce samedi par le président de la Fédération française, Noël Le Graët. Une négociation entre les deux hommes que l'éditorialiste d'Europe 1 Jacques Vendroux a suivie de près. Dans "Europe Soir Week-end", il en révèle quelques détails.
INTERVIEW

C'est l'information football du week-end : le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a été reconduit à son poste jusqu'en 2026 par le président de la Fédération française, Noël Le Graët. Une prolongation pas très surprenante, après la finale atteinte par les Bleus à la Coupe du monde au Qatar. La fin "d'un bras de fer" entre les deux hommes, analyse Jacques Vendroux, éditorialiste d'Europe 1. Dans l'émission Europe Soir Week-end, il donne quelques coulisses de la négociation du contrat.

"C'est la fin de discussions qui ont duré très longtemps. Elles se sont terminées hier soir (vendredi)", explique le journaliste sportif proche du dossier au micro de Pierre de Vilno.

Le Graët "en avait besoin pour diverses raisons"

"Je crois que Didier Deschamps avait envie de rester, et que Noël Le Graët en avait le besoin pour diverses raisons", poursuit Jacques Vendroux, soulignant la cote de popularité dont jouit le double vainqueur de la Coupe du monde, en tant que joueur en 1998 et en tant que sélectionneur lors de son mandat, en 2018.

Selon le journaliste, au-delà de la réussite sportive du tacticien, le président de la FFF a choisi de renouveler sa confiance pour d'autres raisons. "Un rapport a été demandé par la ministre des Sports sur les attitudes de différents personnels de la Fédération française de football, donc Noël Le Graët n'était pas dans une immense sérénité. Le fait de prolonger Didier Deschamps rassure tout le monde, et le réhabilite quelque part", avance Jacques Vendroux sur Europe 1.

"Jouer la sécurité pour l'équipe de France"

Si la reconduction de Didier Deschamps n'est pas vraiment une surprise, l'échéance (2026, année de la prochaine Coupe du monde) est plus inattendue, alors que le président de la FFF préférait jusqu'à l'Euro 2024, confirme l'éditorialiste d'Europe 1. C'est cette année-là que "se termine le mandat de Noël Le Graët. Il ne voulait pas s'engager pour deux années où il ne serait plus du tout à la tête de la Fédération française, puisqu'il a laissé entendre qu'il ne se représenterait pas. Il a décidé de jouer la sécurité pour l'équipe de France", estime Jacques Vendroux dans Europe Soir Week-end.