Presnel Kimpembe, blessé, est descendu sur la pelouse du Parc des Princes après la victoire du PSG contre Lens 3:17
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Jean-Baptiste Sarrazin, avec AFP , modifié à
La victoire du Paris Saint-Germain contre Lens, samedi soir, a été célébrée sur la pelouse par les joueurs parisiens juste après la rencontre. Un moment de joie durant lequel, le défenseur du PSG Presnel Kimpembe s'est permis de chambrer les Lensois en lançant un chant. Une attitude qui divise les consultants d'"Europe 1 Sport".

Chambreur, le défenseur parisien Presnel Kimpembe, béquilles et micro en mains, est allé chanter avec les supporters du Paris Saint-Germain la chanson des Lensois "On les a chicottés", samedi après la victoire cruciale dans la course au titre (3-1). Blessé au tendon d'Achille, "Presko" s'est présenté devant la tribune Auteuil pour entonner le traditionnel chant de victoire des "Sang et or": "Oh lele, Oh lala, qu'est-ce qui s'est passé? On les a chicottés". Une attitude qui a divisé sur le plateau d'Europe 1 Sport (tous les soirs de 20 heures à 23 heures en direct sur Europe 1).

Pour Nabil Djellit, cet état d'esprit traduit une mentalité à revoir du côté du PSG : "Il n'y a pas une grande culture de l'humilité chez le PSG. Chambrer Lens qui a été un ogre avec des moyens disproportionnés, ça m'étonne." Pire encore pour Lionel Rosso, "on est proche de l'irrespect et de la stupidité."

De bonne guerre

Cet air, les Lensois l'avaient chanté à tue-tête après leur victoire sur le même score (3-1) à l'aller contre le PSG, le 1er janvier, au stade Bollaert. À Lens, le rôle de chef de chœur passe de main en main, et ce soir-là, l'entraîneur Franck Haise avait lui-même pris le micro pour faire chanter les Artésiens après leur victoire, un air qui était visiblement resté en travers des oreilles des Parisiens…

"Je ne comprends pas trop", a commenté le défenseur lensois Jonathan Gradit, "ils n'étaient que cinq sur le terrain, cela aurait été encore plus beau s'ils avaient été vingt, toute l'équipe. Après, c'est de bonne guerre. On reste Lens, on sent qu'on est craint qu'ils étaient libérés d'avoir gagné." Un état d'esprit bon enfant que Grégory Schneider a également tenu à souligner : "J'aime bien cet esprit cour de récré. Ce n'est que du chambrage."