PSG 1:17
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Cédric Chasseur / Crédit photo : JEAN CATUFFE / DPPI via AFP
Après sa victoire contre le 2e du championnat Lens, ce samedi soir au Parc des Princes (3-1), le PSG est plus que jamais en route pour son 11e titre de Champion de France. Mais malgré sa victoire, Paris n'a pas totalement dominé la rencontre, et l'entraîneur Christophe Galtier reste prudent.

La voie est libre pour le Paris Saint-Germain, en route vers un 11e titre historique de Champion de France. Le PSG a battu Lens hier soir 3 buts à 1 grâce aux buts de Mbappé, Vitinha et Messi contre un penalty de Frankowski. À sept journées de la fin de la saison, les joueurs de la capitale comptent désormais 9 points d’avance sur les Sang et Or. Et 11 sur l’OM qui joue ce soir face à Troyes à 20h45. Un matelas plus que confortable, même si contrairement à ce que le score peut laisser croire, Paris n’a pas été aussi souverain que cela.

Regrets des Lensois

Le tournant de ce match, et sans doute de cette saison, c’est ce carton rouge d’Abdul Samad à la 20e minutes, qui fait basculer une rencontre, dominée jusque-là par les Lensois. Et conclut à la pause sur le score de 3 à 0 pour le PSG, d’où les regrets du défenseur Jonathan Gradit. "C'est une équipe qui nous craignait aussi au vu du cri de guerre de Kimpembe à la fin. Je pense qu'ils étaient quand même sous tension. Ça reste quand même une bonne équipe, mais on sent qu'il y avait la place et c'est ça qui est frustrant."

 

Neuf points d’avance à sept journées de la fin, difficile de ne pas imaginer le PSG champion dans deux mois. Pourtant, Christophe Galtier reste mesuré. À l’image du visage montré par ses joueurs en deuxième mi-temps, il sait ce qui peut encore priver son équipe du titre. "Ne pas être sérieux, de croire que c'est fait mais il faudra surtout ne pas être comme nous avons été en deuxième période, même s'il avait trois buts d'avance, on a été très suffisants."

Christophe Galtier qui a eu un mot pour son président Nasser Al-Khelaifi et son directeur sportif Luis Campos, "omniprésents" à ses côtés selon ses dires, dans une semaine particulièrement agitée.