Dimanche, les Américaines ont remporté leur quatrième titre de championne du monde.
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Guillaume Perrodeau , modifié à
Sur Europe 1, Sandrine Roux, consultante Europe 1 pour la Coupe du monde, fait le bilan de la compétition qui a vu dimanche les États-Unis sacrés pour la quatrième fois.
INTERVIEW

Implacables Américaines. Dimanche, les États-Unis, trop fortes pour les Néerlandaises (2-0), ont logiquement été sacrées championnes du monde de football. Un couronnement qui met un point final à un mois de compétition. Dans la matinale d'Europe 1, Sandrine Roux, consultante lors de cette Coupe du monde féminine, fait le bilan.

Des Américaines au-dessus

"Sur l'ensemble de la compétition, les États-Unis ont montré qu'elles étaient au-dessus de tout le monde", estime l'ancienne gardienne. Jamais vraiment inquiétées, les Américaines ont en effet démontré toute leur supériorité pendant le mondial féminin. "Elles ont un mental exceptionnel, athlétiquement elles sont très bien préparées, techniquement ce sont des joueuses très fortes, et elles ont beaucoup d'expérience", détaille Sandrine Roux.

L'écart entre elles et les autres nations mondiales est plus que jamais réel, même si de belles choses ont été vues ailleurs. "On a vu des équipes surprenantes comme l'Italie. Et les Pays-Bas ont confirmé leur statut de championne d'Europe", souligne la consultante d'Europe 1.

Les Bleues en demi-teinte

Au micro d'Europe 1, Sandrine Roux tire aussi le bilan de l'équipe de France, éliminée en quart de final contre les États-Unis. "Il va falloir travailler", ne cache pas l'ancienne internationale, "même si on progresse". Est-ce que ce mondial a été une réussite côté tricolore ? "Non, dans la mesure où l'objectif était au moins la finale", affirme la consultante. "On ne peut pas se contenter de ça", ajoute-t-elle.

Dimanche, les Bleues ont en tout cas re-fait parler d'elles, par l'intermédiaire de la sélectionneuse Corinne Diacre, qui a taclé les performances d'Eugénie Le Sommer dans une interview à Téléfoot. "Je suis un peu étonnée, car Corinne protège beaucoup ses joueuses d'habitude", commente Sandrine Roux, "c'est toujours gênant de citer nommément des joueuses". Difficile, dès lors, de savoir pourquoi Corinne Diacre a tenu à pointer du doigt des individualités. "Tant qu'on n'est pas dans le collectif, on ne peut pas savoir."