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Jean-François Pérès (à Marseille)
Cela fait douze ans qu'ils attendaient ça et ils l'ont fait : les joueurs de l'Olympique de Marseille ont battu à domicile le Paris Saint-Germain (2-1) et accèdent aux quarts de finale de la Coupe de France. La victoire a enflammé le stade Vélodrome et les gorges des 65.000 spectateurs, extatiques.
REPORTAGE

Près de douze ans - une éternité dans le football - que les Olympiens attendaient ça : une victoire chez eux, contre Paris. Les joueurs de l'OM ont offert une soirée que les Marseillais n'oublieront pas de si tôt. Abdel, fidèle du Vélodrome, est extatique. "Je me suis saigné la gorge ! C'est vraiment un régal, on s'est régalé. Il faut continuer, il ne faut pas lâcher l'affaire les gars, on va aller loin, très loin ! Cette Coupe de France honnêtement elle est pour nous !", clame-t-il. Comme lui, les 65.000 spectateurs du stade Vélodrome avaient les joues pleines de larmes, de joie.

Un jeu pétillant

Les Marseillais ont suivi la trace de leur capitaine courage, Valentin Rongier, pour sortir un match d'exception au meilleur moment. Deux buts signés du Chilien Alexis Sanchez et de l'Ukrainien Ruslan Malinovskyi et un jeu pétillant de bout en bout. De quoi faire la fierté du milieu de terrain, Mattéo Guendouzi.

"On mérite cette victoire, on a tout donné du début à la fin. Et bien évidemment, on a vu l'ambiance qu'il y avait grâce aux supporters. C'était vraiment important pour nous, pour eux et pour tous ceux qui sont amoureux de l'OM de gagner ce match", a-t-il déclaré.

Les Parisiens à un niveau insuffisant

Côté parisiens, malgré les parades de Gianluigi Donnarumma, l'ensemble fut notoirement insuffisant, voire inquiétant, à l'image de Neymar. L'entraîneur Christophe Galtier n'a pas aimé son retour à Marseille. "Évidemment qu'il y a de la déception pour nous, pour le club, pour nos supporters. Mais on se doit de regardant vers l'avant", a confié l'entraineur.

Éliminé de la Coupe, le PSG va maintenant se frotter à Monaco avant de retrouver le Bayern mardi prochain, avec davantage de doutes que de certitudes.