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«Ça fait peur» : alerte aux icebergs sur le Vendée Globe !

Cyrille de La Morinerie . 1 min

Grosse frayeur en ce début d’année 2025 pour les concurrents du Vendée globe à l’arrière de la flotte. Les skippeurs qui naviguent encore dans l’Océan Pacifique ont eu la mauvaise surprise d’entrer dans une zone avec des icebergs à la dérive. En lien avec le PC sécurité, les yeux fixés vers le large tout en regardant régulièrement leur radar, quelques-uns des marins du Vendée Globe ont passé des heures difficiles, dans le grand froid des mers du sud.

C’est une première depuis 2008. Les skippeurs du Vendée Globe ont croisé sur leur route des icebergs ! Ces blocs de glace flottants représentent un grand danger. Malgré la mise en place d’une zone d’exclusion qui interdit les concurrents d’approcher trop près le pôle sud, certains icebergs ont dérivé plus au nord. Dans l’immensité du Pacifique Sud, l’alarme du bateau de plusieurs concurrents a retenti.

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"J’en frissonne et ce n’est pas seulement le froid, ça fait peur", confie Eric Bellion

Un rapide coup d’œil à travers le hublot de son cockpit, Eric Bellion aperçoit au loin un mastodonte de glace à la dérive comme il le raconte dans une vidéo sur le site internet de la course : "Ça fait froid dans le dos de voir un gros iceberg comme ça ; il est gros comme un cargo, peut-être 100 mètres de long, oh là là là, j’espère qu’il n’y en a pas devant…", confie-t-il dans sa vidéo.

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Aussitôt, c’est le branle-bas de combat à bord ! il faut réduire la vitesse du bateau et envisager une nouvelle trajectoire plus au nord pour s’éloigner du pôle Sud en espérant ne pas croiser des Growlers, autrement dit, des fragments de l’iceberg qui sont des morceaux de glace plus petits et difficiles à repérer par le radar du bateau.

On ne veut pas vivre l’histoire du Titanic…

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C’est pourquoi, Sebastien Marsset doit lui aussi rester sur ses gardes dans ces eaux piégeuses : "Je passe beaucoup de temps à regarder dehors, la moindre écume, la moindre trace blanche dans l’eau, ça fait un haut-le-cœur…"

Une vigilance de tous les instants car en cas de collision avec un iceberg, la coque en carbone d’à peine 4 millimètres ne résisterait pas et l’eau pourrait s’engouffrer dans le bateau. "On connait l’histoire du Titanic et on ne veut pas la vivre" résume les marins engagés dans le redoutable Pacifique Sud.

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