Bayern : la presse allemande évoque Wenger ou Zidane pour remplacer Kovac

Arsène Wenger, 69 ans, est l'ex-entraîneur d'Arsenal.
Arsène Wenger, 69 ans, est l'ex-entraîneur d'Arsenal. © MARCO BERTORELLO / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon le journal "Bild", c'est Wenger, 69 ans, qui est le plus cité en interne. Son avantage : il parle allemand. 

Les Français Arsène Wenger et Zinédine Zidane sont les noms les plus évoqués lundi par la presse allemande, qui spécule sur une prochaine éviction de l'entraîneur du Bayern Munich, Niko Kovac, et s'interroge sur son possible successeur. 

Wenger, le plus cité en interne. Pour le grand quotidien Bild, le nom de Wenger, l'ex-entraîneur d'Arsenal de 69 ans, "est de plus en plus cité en interne" au Bayern. Kicker le retient aussi comme candidat, mais assure que Zidane, l'ex-coach du Real Madrid de 46 ans, "est régulièrement cité lorsqu'il s'agit du Bayern". Wenger, note la presse allemande, présenterait l'énorme avantage aux yeux du Bayern de parler allemand. Zidane arriverait lui avec le prestige d'avoir remporté trois fois consécutivement la Ligue des champions.

Aucune victoire depuis le 27 octobre. Pour l'heure, le coach Niko Kovac, arrivé cet été de Francfort, est toujours en poste et prépare la réception de Benfica mardi en Ligue des champions. Un nul suffirait au Bayern pour se qualifier pour les 8ème de finale. Mais les dernières semaines ont été désastreuses pour lui. Munich n'a plus gagné depuis le 27 octobre (2-1 à Mayence) et compte, sur ses huit dernières sorties, seulement deux victoires pour trois défaites et trois nuls. Il pointe à la cinquième place, à neuf points du leader Dortmund.

"Nous devons tout remettre à plat". Samedi soir, après un nul 3-3 à domicile contre l'avant-dernier Düsseldorf, le président Uli Hoeness a semblé pour la première fois prendre du recul avec son entraîneur : "Nous devons tout remettre à plat (…) Nous devons utiliser les prochains jours, peut-être les prochaines semaines, pour trouver la bonne solution", a-t-il répondu à une question sur l'avenir de Kovac.

La presse affirme que plusieurs joueurs se sont prononcés dans le vestiaire contre son maintien samedi après le nul contre Düsseldorf. Hoeness n'a pas démenti, affirmant seulement : "Nous n'allons pas mettre sur la place publique des choses internes (…) Le fait est que nous sommes dans une mauvaise position pour la suite de la saison et nous devons tous nous demander comment nous sortir au mieux de cette situation".