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Dimitri Vernet et AFP , modifié à
Le meneur Thomas Heurtel sera exclu de l'équipe de France de basket "pour les prochaines échéances internationales, incluant les Jeux Olympiques 2024" s'il est "amené à jouer" avec le Zénith Saint-Pétersbourg, avec qui il s'est engagé, a annoncé jeudi la Fédération française.

Une décision radicale. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, la Fédération française de basket annonce que le meneur de jeu Thomas Heurtel sera exclu de l'Équipe de France, y compris pour les Jeux Olympiques de 2024, s'il joue avec le Zénith Saint-Pétersbourg, club russe qu'il a rejoint ce lundi.

Le joueur avait pourtant signé une attestation sur l'honneur indiquant qu'il ne jouerait pas en Russie

Moins de 24 heures après que le club russe a annoncé la signature, pour une saison plus une en option, du meneur de jeu médaillé d'argent dimanche à l'Euro (défaite en finale contre l'Espagne). Le bureau fédéral de la FFBB a en effet décidé "le 28 juillet" que les joueurs français engagés dans des clubs russes ou biélorusses ne seraient "plus sélectionnables" jusqu'à la fin de la guerre en Ukraine.

Et Thomas Heurtel, comme tous les joueurs retenus pour l'Euro, a signé une attestation sur l'honneur "indiquant qu'il n'était pas engagé et qu'il n'envisageait pas de signer avec un club russe ou biélorusse", a expliqué la fédération dans son communiqué publié jeudi. Si jamais Heurtel (99 sélections) ne levait pas l'année en option prévue dans son contrat avec le Zenith Saint-Pétersbourg, le bureau fédéral décidera s'il redevient ou non sélectionnable pour les JO-2024 à Paris, a précisé la Fédération à l'AFP.

La FFB se dédouane sur cette affaire

La Fédération a indiqué par ailleurs dans son communiqué que si elle "était informée que Thomas Heurtel avait des contacts avec des clubs étrangers, dont russes, à aucun moment celle-ci n'a été informée qu'un contrat avait été signé ou était en cours de signature avec un club russe".

La question de la sélection en équipe de France de joueurs évoluant avec des clubs russes ou biélorusses avait émergé cet été après la signature des internationaux français Livio Jean-Charles (quatre sélections) au CSKA Moscou et Louis Labeyrie (33 sél.) à Kazan.