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Martin Lange / Crédit photo : LOIC VENANCE / AFP
Dimanche, à Brest, six navigateurs prendront le départ de l'Arkea Ultim Challenge, la première course autour du monde en solitaire à bord des Ultim. Ces trimarans, surnommés les "Formule 1 de la mer", volent sur l'eau et sont pilotés d'exception. Pour l'occasion, Europe 1 s'est rendue sur place à la rencontre des navigateurs.

Une véritable aventure. À Brest, des milliers de personnes se pressent chaque jour, dans la pluie et le vent, pour admirer les Ultim, ces "Formule 1 de la mer" qui doivent prendre le départ dimanche d'une course inédite autour du monde, l'Arkea Ultim Challenge - Brest 2024. Ces trimarans géants qui volent sur l'eau sont pilotés par des skippeurs d'exception qu'Europe 1 a pu rencontrer.

"Hors norme"

Sur le port de Brest, il est difficile de ne pas les voir. Avec leur 34 mètres de haut, "quasiment la taille de l'Arc de Triomphe", exagère un admirateur, ces six mastodontes des mers sont prêts à s'attaquer à un immense défi, une course autour du monde en solitaire. "C'est une odyssée et c'est le défi le plus extrême qu'on ait jamais réalisé en course. Il y a une dimension conquête spatiale. Il y a douze hommes qui ont été sur la Lune et il y en a quatre qui ont fait cette épreuve", se réjouit Joseph Bizard, directeur d'OC Sport Pen Duick et organisateur de ce tour du globe.

Parmi ces quatre, Thomas Coville. "J'ai beau en avoir fait plusieurs, je perçois aujourd'hui que je vais faire quelque chose de complètement hors norme, qui n'a jamais été fait. Faire un tour du monde en solitaire, en mode volant. Plus l'événement arrive et plus je me rends compte qu'effectivement c'était inimaginable il y a encore quatre ans. Et pourtant, on va le faire", reconnait le skippeur. Mais chez les participants, il y a surtout des novices comme Charles Caudrelier, aussi impatient que stressé. "Je n'ai pas l'impression d'être au départ d'une course. Il y a un côté pionnier et c'est ça qui me plaît. On sera à tout jamais les premiers", se félicite le navigateur. L'objectif est de parcourir le globe entre 40 et 50 jours.