A 12 ans, Guy Carlier a écrit une lettre au général De Gaulle... à propos de l'AS Monaco !

Guy Carlier, Europe 1, 1280
"Il y avait un ailier gauche qui s'appelait Carlier et je disais à tout le monde que c'était mon oncle", raconte Guy Carlier. © Europe 1
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G.D , modifié à
En 1962, l'AS Monaco menaçait de quitter le championnat de France pour aller jouer en Italie. Hors de question pour le supporter Guy Carlier, qui a tout mis en oeuvre pour que cela n'arrive pas.
INTERVIEW

Aujourd'hui, Guy Carlier est supporter du PSG. "C’est un cadeau de les voir jouer, on est comme des mômes", a-t-il confié jeudi dans l'émission Y a pas péno ! sur Europe 1. Mais le vrai club de son cœur n'est autre que l'AS Monaco, champion de France 2017... devant le Paris Saint-Germain.

Ses camarades l'appelaient "Monaco". Et il y a un bonne raison à cela : "Il y avait un ailier gauche qui s’appelait Carlier (Bert, qui a joué à Monaco entre 1958 et 1964) et je disais à tout le monde que c’était mon oncle. (...) C'était une équipe magnifique et (...) je me suis pris de passion au point que les mecs, au collège, m’appelaient Monaco."

Lettre au président... En bon supporter, le Guy Carlier de l'époque était prêt à tout pour défendre les intérêts de son équipe favorite. Jusqu'à aller écrire une lettre au président de la République, le général De Gaulle, en 1962. "J’avais 12 ans. A l’époque, il y avait eu des tensions entre la France et Monaco. La France avait barré la frontière et Monaco menaçait d’aller jouer en Italie", se souvient-il.

...qui ne répond pas. L'objectif était donc que l'AS Monaco ne quitte pas le championnat de France. Et si Guy Carlier n'a reçu aucune réponse suite à son courrier, il a été entendu puisque les Monégasques évoluent bien toujours en Ligue 1 à l'heure actuelle. "Dans la négociation, il n’a pas réussi à faire en sorte que les joueurs qui sont là-bas payent leurs impôts", plaisante toutefois Julien Cazarre.