Toulouse a souffert

© Maxppp
  • Copié
Benoît CONTA , modifié à
TOP 14 - Face à de solides Bayonnais, le Stade Toulousain empoche la victoire (29-20).

TOP 14 - Face à de solides Bayonnais, le Stade Toulousain empoche la victoire (29-20). Une victoire qui inquiète et une défaite qui promet. Opposés vendredi en ouverture de la 7e journée de Top 14, Toulouse et Bayonne ont en effet sorti un match en trompe l'oeil, avec une victoire finale du Stade Toulousain (29-20). Alors que l'Aviron avait décidé de faire tourner son effectif en vue des objectifs futurs - les réceptions de Perpignan et Biarritz -, les champions d'Europe en titre ont souffert le martyr pour prendre les quatre points de la victoire. Leaders du championnat, les Basques ont quant à eux prouvés qu'ils n'étaient pas à cette place par hasard, et démontrés qu'il faudra bel et bien compter sur eux cette année. Car avec pas moins de douze changements par rapport à l'équipe alignée la semaine passée face à Clermont (18-16), les Bayonnais ont fait plus que résister à Ernest-Xallon, et aurait d'ailleurs mérité un précieux bonus défensif. Solides en défense, les hommes de Christian Gajan ont crânement joué leur chance, à l'image de ce premier essai d'entrée de Pietersen (8e). C'est ensuite Huget, formé à Toulouse, qui met la pagaille à plusieurs reprises dans la défense adverse, et y va même de son essai (54e). Il aura manqué un peu de jus et un poil de lucidité en fin de match pour aller chercher le bonus. C'est en effet sur les sautes de concentration adverses que la troupe de Guy Novès va construire son succès, avec notamment 16 points inscrit au pied de Skrela. Car hormis les deux essais signés Johnstone en puissance (31e) et Poitrenaud (38e), le Stade Toulousain a longtemps souffert, ne parvenant jamais à développer son jeu de passes, et subissant la plupart du temps les assauts adverses. Reste qu'avec ce succès, les demi-finalistes l'an passé sont toujours bien au chaud en heu du classement, puisque ils prennent même provisoirement la tête du Top 14. Guy Novès a pourtant encore bien du boulot.