Roland-Garros : pour Sharapova, tout va

© REUTERS
  • Copié
, modifié à
EN UN CLIC - La Russe s'est qualifiée pour la finale et a récupéré la place de n°1 mondiale.
Maria Sharapova (930x620)

© REUTERS

Sharapova, première fois. Après avoir échoué trois fois en quarts de finale et deux fois en demi-finales, Maria Sharapova a enfin vaincu le signe indien à Roland-Garros en décrochant sa première finale aux dépens de la Tchèque Petra Kvitova, 4e mondiale, jeudi (6-3, 6-3). Face à celle qui l'avait battue en finale de Wimbledon, l'été dernier, Sharapova a déroulé un tennis propre et efficace, débarrassé de ses scories habituelles (3 double fautes seulement, 79% de points gagnés sur sa première balle). Visiblement entamée par son quart de finale disputé en fin d'après-midi, mercredi, Kvitova n'a jamais paru en mesure de contrarier les plans de la nouvelle reine du tennis féminin, qui a conclu sur un ace.

Sharapova se qualifie pour la finale :

La place de n°1. Ce billet pour la finale est un ticket en or pour Sharapova : elle récupère en effet la place de n°1 mondiale de la Biélorusse Victoria Azarenka, éliminée dès les huitièmes de finale cette année. Sharapova avait déjà occupé cette place pendant dix-sept semaines, entre 2005 et 2008. Samedi, la Russe, qui a réussi à revenir d'une lourde opération à une épaule, aura l'occasion de remporter le seul tournoi du Grand Chelem qui manque à son copieux palmarès (Wimbledon 2004, US Open 2006, Open d'Australie 2008). Et visiblement, les années paires lui réussissent assez bien...

La pluie à Roland (930x620)

© REUTERS

Sara Errani (930x620)

© REUTERS

Errani, rien à jeter. Comme c'est régulièrement le cas, la finale féminine de Roland-Garros s'offre une invitée surprise avec l'Italienne Sara Errani, 21e joueuse mondiale et qui n'avait jamais passé le cap des quarts de finale en Grand Chelem. Elle n'avait jamais battu non plus une fille classée dans le Top 10 avant d'affronter l'Australienne Samantha Stosur, n°6 mondiale, qu'elle a dominée en trois sets (7-5, 1-6, 6-3) lors d'une demi-finale dont le début a été retardé de plus d'une heure en raison de la pluie. "Je n'y aurais jamais cru", a déclaré celle qui rêve de rejoindre sa compatriote Francesca Schiavone, vainqueur porte d'Auteuil en 2010. "C'est incroyable, je ne m'attendais à rien et me voilà en finale. Je ne sais pas quoi dire. Tous mes matches ont été très difficiles." Des matches, Errani en a déjà disputés un bon paquet depuis le début de la quinzaine puisqu'elle est également en finale du double.

Samantha Stosur (930x620)

© REUTERS

Stosur, toujours pas. Est-ce le jeu accrocheur de son adversaire, les vieux démons du passé ou la lourdeur des balles due à la météo capricieuse qui ont déstabilisé Stosur ? Sans doute un peu de tout ça. "Au début du troisième set, je me suis de nouveau retrouvé au fond du sac à un moment où je ne pouvais pas me le permettre." Et l'Australienne aux lunettes et à la casquette d'échouer une nouvelle fois tout près du sacre (demie en 2009 et 2012, finale en 2010). "J'avais été beaucoup plus déçue de perdre la finale ici il y a deux ans (contre Schiavone, une Italienne, déjà) mais ça fait mal et ce soir (jeudi soir), ça ne va pas être très drôle. Mais l'avantage avec le tennis c'est qu'on a rapidement une occasion de se rattraper." Comme d'autres, Stosur semble déjà tourner vers Wimbledon...

Le court n°1 en rose (930x620)

© REUTERS