Par la voix de son manager, Steve Robertson, Kimi Räikkönen a annoncé qu'il ne participerait pas au championnat du monde de Formule 1 en 2010. Le pilote finlandais ne désespère pas toutefois de faire son retour dans la discipline reine lors des prochaines saisons s'il parvient à intégrer une équipe compétitive.En mal de baquet depuis la rupture de son contrat avec Ferrari qui lui a préféré Fernando Alonso pour la saison prochaine, Kimi Räikkönen, peu en vue durant l'exercice 2009, a annoncé par la voix de son manager qu'il ne disputerait pas le championnat du monde de Formule 1 en 2010. "Le choix au niveau de la F1 pour la saison prochaine était McLaren ou rien d'autre. Kimi et McLaren ne sont pas parvenus à un accord, il ne conduira donc pas en F1 au moins pour un an", a ainsi révélé Steve Robertson au quotidien régional finlandais Turun Sanomat, mardi.Le pilote Finlandais avait en effet posé les conditions de sa participation au prochain championnat du monde de Formule 1, celles de trouver une écurie suffisamment compétitive pour jouer les premiers rôles et qui soit à la hauteur de ses exigences salariales. L'écurie McLaren, pour laquelle il a couru de 2002 à 2006, avait sa préférence. L'échec des négociations avec l'écurie britannique a donc signé le retrait de l'ancien pilote Ferrari. Une décision qui vient corroborer une information délivrée par The Guardian, mardi, faisant état d'un accord proche entre McLaren et le pilote anglais Jenson Button.Robertson: "Une année creuse ne signifie rien""Kimi a encore toute l'envie de piloter. Une année creuse ne signifie rien. Nous voulons trouver une place pour Kimi où il pourra disputer le championnat pour le gagner", a toutefois précisé le manager du champion du monde 2007 indiquant qu'il ne s'agissait que d'une pause et non d'un retrait définitif. Agé de 30 ans, Iceman, féru de rallye, a participé en 2009 à une manche du championnat WRC en Finlande durant laquelle il a été victime d'une sortie de piste, ainsi qu'à plusieurs épreuves secondaires. Le pilote finlandais pourrait profiter de son année sabbatique pour s'aventurer un peu plus dans cette discipline avant peut-être de goûter de nouveau aux plaisirs de la F1 comme avait pu le faire Alain Prost auparavant, en 1992, le Français signant un retour gagnant dès l'année suivante.