Quelle charnière contre l'Espagne ?

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FOOT - Avec la suspension de Yanga-Mbiwa, Didier Deschamps va devoir changer sa charnière.

Les Bleus ont gagné leur dernier match de qualification pour le Mondial 2014 contre la Bilélorussie (3-1) mais ont perdu un joueur. Il y a trois semaines au Stade de France, le défenseur et capitaine de Montpellier Mapou Yanga-Mbiwa a pris un nouveau carton jaune, synonyme de suspension contre l'Espagne, mardi prochain. Didier Deschamps va donc devoir trancher entre Laurent Koscielny, Adil Rami et Mamadou Sakho pour composer sa nouvelle charnière.

Sakho

Sakho, la stabilité. Depuis la déception de la doublette Mexès-Rami à l'Euro, le nouveau sélectionneur des Bleus a voulu donner sa chance au Parisien. Lors des trois dernières sorties de l'équipe de France, son association avec Mapou Yanga-Mbiwa a plutôt bien fonctionné. En l'absence du Montpelliérain, Didier Deschamps pourrait choisir la stabilité en le conservant en défense centrale. Deux petits bémols toutefois, son manque d'expérience internationale (8 sélections seulement) et son manque de temps de jeu au PSG (Ancelotti lui préfère régulièrement Alex).

Koscileny

Koscielny, le revenant. De nombreuses titularisations au sein de la défense d'Arsenal, un but contre Manchester City et une cote qui grimpe. Appelé lors des trois derniers rendez-vous des Bleus, il n'a pourtant pas joué une seule fois. Autre gros avantage de Laurent Koscielny, il a affronté l'Espagne en quart de finale de l'Euro (0-2). Ce jour-là, il avait plutôt bien tenu sa place malgré l'élimination. Si Sakho et Rami ont sensiblement le même profil, le protégé d'Arsène Wenger, lui, est plus technique et polyvalent.

Rami

Rami, l'avantage du pays. Il est déjà loin le temps où Laurent Blanc berçait de louanges sa charnière centrale Rami-Mexès. L'Euro est passé par là. Mexès n'est même plus appelé et Rami est très loin de faire l'unanimité. "Je n'ai pas été bon, je n'étais pas bien lors de l'Euro, surtout physiquement", a-t-il concédé dans les colonnes de L'Equipe, mardi matin. Pas sûr pour autant que ce mea culpa suffise à lui offrir une place de titulaire contre l'Espagne. Adil Rami possède quand même deux avantages de taille : il est le plus expérimenté des trois (24 sélections) et connaît très bien les Espagnols pour jouer à Valence depuis presque deux ans.