Plus ouvert que jamais

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'incertitude règne en Tuquie, lieu des 26e Championnats d'Europe de volley-ball. Parce que si l'Italie et la Serbie ont l'étiquette de favoris logiques pour le titre continental, certaines équipes comme l'Espagne ou la Pologne peuvent jouer les trouble-fêtes... Peut-être même l'équipe de France. Focus sur les forces en présence...

L'incertitude règne en Tuquie, lieu des 26e Championnats d'Europe de volley-ball. Parce que si l'Italie et la Serbie ont l'étiquette de favoris logiques pour le titre continental, certaines équipes comme l'Espagne ou la Pologne peuvent jouer les trouble-fêtes... Peut-être même l'équipe de France. Focus sur les forces en présence... En 2007, les Bleus repartaient de l'Euro russe avec une modeste neuvième place. Depuis 2003 et leur bronze européen, un an après leur troisième place au Mondial argentin, les hommes de Philippe Blain ne sont plus montés sur un podium à l'occasion d'une grande compétition internationale, exceptée la deuxième place en Ligue mondiale 2006. Pourtant, l'équipe de France et sa pléiade de jeunes joueurs prometteurs pourraient bien en surprendre plus d'un. LES FAVORISLa Russie, équipe la plus titrée dans cette compétition et médaillée de bronze à Pékin, qui truste une place sur le podium de la Ligue mondiale depuis 2006, sera l'équipe à battre. L'Italie, championne d'Europe 2005, certes irrégulière ces derniers temps, possède toutefois des joueurs d'exception capables de rivaliser avec n'importe quelle équipe au monde. La Serbie, finaliste de la Ligue mondiale en 2008 et 2009, bronzée aux Euros 2005 et 2007, et récemment vainqueur de la France en Ligue mondiale, est plus que jamais candidate au titre européen.LES OUTSIDERSL'Espagne, champion d'Europe en titre. Certes, à l'image de la Grèce à l'Euro 2004 de football, les volleyeurs ibériques semblent avoir connu leur heure de gloire durant l'Euro russe, mais les hommes de Marcelo Mendes seront tout de même à surveiller durant ces dix jours. La Pologne, vice-championne du monde en titre, cinq fois médaillée en championnat du monde, dispose d'un physique hors norme (dix joueurs à plus de deux mètres).LES CHANCES DE LA FRANCELes Tricolores n'auront donc pas la partie facile en Turquie, tant ce sont des effectifs de qualité qui se succèderont sur le taraflex turc jusqu'à la finale prévue le 13 septembre à Istanbul. Cependant, les Bleus auraient pu être moins gâtés par le sort. Les coéquipiers de Stéphane Antiga seront présents dans la Poule A qui se disputera à Izmir (Ouest de la Turquie) en compagnie de la Turquie, de la Pologne, et de l'Allemagne. Les joueurs sélectionnés par Philippe Blain devront encore faire leurs preuves tous ensemble en grande compétition, en l'absence notamment des deux passeurs Loïc Le Marrec, retraité international depuis peu, et Pierre Pujol, blessé. On attend encore l'alchimie entre la relève, emmené par le poitevin Antonin Rouzier, très en réussite cette année, et les cadres, moins utilisés depuis le début de la saison, à l'image de Stéphane Antiga, Oliver Kieffer et Hubert Henno.