Nîmes monte sur le podium

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François TESSON , modifié à
LIGUE 2 - Nîmes s'impose face à Dijon (2-1) et monte sur le podium.

LIGUE 2 - Nîmes s'impose face à Dijon (2-1) et monte sur le podium. Nîmes troisième de Ligue 2, même les supporters des Crocodiles doivent se pincer pour y croire. Après un sauvetage miracle à l'ultime journée l'an passé, après avoir passé 36 journées sur 38 en position de relégable et avec une entame de saison 2009-2010 plus que laborieuse (aucune victoire en cinq journées), il fallait être plus que visionnaire pour prédire que les Gardois seraient sur le podium à la fin du mois de janvier, en position de candidat à la montée ! Et pourtant, avec une quatrième victoire de rang, décrochée face à Dijon (2-1), les hommes de Jean-Michel Cavalli vont revoir leurs objectifs à la hausse. Sur un nuage en ce moment, rien ne semble pouvoir les atteindre. Pas même l'ouverture du score de Kévin Bru juste avant la pause. Au bout d'à peine 35 secondes en deuxième période, Yannick Boli a remis les deux équipes à égalité, le joueur prêté par le Paris Saint-Germain inscrivant au passage son deuxième but en deux matches. Dix minutes plus tard, c'est finalement Jean-Jacques Mandrichi qui a offert la victoire aux Nîmois. Avec ces trois nouveaux points, les voilà qui pointent au troisième rang, avec deux longueurs d'avance sur Le Havre, auteur d'un triste 0-0 sur la pelouse d'Angers. Nantes est désespérant Un 0-0, Jean-Marc Furlan s'en serait volontiers contenté. Mais ses Canaris, de plus en plus désespérants, ont réussi l'exploit de s'incliner sur la pelouse du dix-neuvième, Istres (1-0), qui a en plus évolué en infériorité numérique pendant presque l'intégralité de la rencontre, après l'expulsion sévère de son gardien Kossi Agassa au bout d'à peine 7 minutes de jeu. Mais malgré cela, le club du président Kita n'est toujours pas parvenu à inscrire le moindre but en 2010, ne cadrant aucune frappe lors des 45 dernières minutes. Crucifiés par un enchainement contrôle poitrine – reprise de volée d'El Bahri, les Nantais n'ont pas enrayé une spirale terribelemnt négative : 1 victoire pour 8 défaites lors leur 12 dernières sorties. Monsef Zerka parlait de cette rencontre comme un "tournant" de la saison nantaise. Lui et ses partenaires n'ont visiblement pas pris la bonne direction. En revanche, tout va pour le mieux pour Chateauroux et Strasbourg. Les Alsaciens ont signé leur cinquième succès d'affilée à la Meinau face à Ajaccio (2-0) et sont désormais quatorzièmes. De leur côté, les Berrichons poursuivent la bonne série amorcée lors de l'arrivée de Jean-Pierre Papin sur le banc. Après un nul à Sedan, et une victoire face à Angers, les Castelroussins sont allés chercher rien de moins qu'un match nul sur la pelouse du leader caennais (1-1). Et encore, sans l'égalisation de Seube dans le temps additionnel, le but de Joseph-Monrose à la 79e minute aurait suffit pour faire tomber les Normands pour la première fois dans leur stade Michel-D'Ornano. Ce résultat fait tout de même l'affaire des Brestois (2es), qui, en cas de succès face à Arles-Avignon lundi, pourrait revenir à quatre points de Caen. Mais le leader possède toujours un solide matelas de 13 points sur Le Havre, quatrième. De quoi garder en tête l'objectif de la montée.