Mourinho et la "chance" du Barça

© Capture d'écran Sport/As
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LIGA - Les Madrilènes étaient plutôt perplexes après la défaite (3-1) contre les Catalans.

La pilule est toujours dure à avaler pour José Mourinho. A part la Coupe du Roi, le technicien portugais n’a jamais réussi à trouver la solution pour battre le Barça de Pep Guardiola cette année. Après une nouvelle défaite (3-1) à Santiago Bernabeu samedi soir, le "Special One" a joué les mauvais perdants. Pour lui, "cette victoire du Barça était en partie due à la chance".

En conférence de presse après le match, Mourinho a fait du Mourinho. Un peu de provocation et une pointe de respect. "Sans vouloir leur enlever du mérite, cette victoire est en partie due à la chance. La première période était totalement équilibrée. Au début, nous les empêchions vraiment de construire derrière. Le deuxième but qu'ils inscrivent est vraiment dû à la chance". Difficile de le contredire sur ce point. Et pour cause, la frappe de Xavi, complètement contrée par Marcelo, est un coup du hasard qui a fait mal aux Merengue (revoir le but ici en vidéo).

La faute à Ronaldo ?

Mourinho

La chance avec le Barça, c’est ce que semble affirmer le coach du Real. "Celle qui nous manque aujourd'hui pour qu'un joueur fantastique, comme l'est normalement Ronaldo, inscrive un deuxième but en notre faveur". A deux reprises, "CR7" a raté l’immanquable. Deux occasions qu’il met tout le temps au fond, mais pas contre le Barça. Le gardien des Merengue, Iker Casillas, a tenu à apporter son soutien à Cristiano Ronaldo : "il nous offre des buts et des titres, on est tous dans le même bateau pour cette défaite".

Pour Xavi, à l’origine du deuxième but plutôt heureux, la chance n’a pas eu sa place dans ce Clasico. "Je crois que nous avons été très supérieurs en dépit du premier but que nous encaissons dès la première minute. Il s'agissait de rester fidèles à nos principes, et ça nous l'avons fait", a analysé le technicien des Blaugrana. La chance ? Non, juste un schéma de jeu et une supériorité sur le Real.

Le réalisme est catalan

Pour Sergio Ramos, le latéral madrilène, la supériorité catalane doit être reconnue. "Il faut féliciter le Barça, qui est une grande équipe. En première période, il nous a manqué un peu de réussite. La précision dans le dernier geste nous a fait défaut, alors qu'eux ont su bien négocier leurs occasions". Le réalisme, bien plus que la chance, est encore ce qui fait la différence entre les deux équipes.

Barça-2

Avec ce nouveau succès, le championnat est totalement relancé. Le Barça, qui compte un match d’avance, est revenu à la hauteur de son vieil ennemi. "Le championnat est encore long", a expliqué Xavi. Rien ne permet de donner le nom du prochain champion mais une victoire dans un Clasico change quand même beaucoup de choses. Et Xavi de conclure : "nous repartons d'ici avec un moral gonflé à bloc".