Masseglia, nouveau patron du sport français

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Denis Masseglia a été élu à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), mardi, après un vote massif en sa faveur. Ancien président de la fédération française d'aviron, il succède à Henri Sérandour qui avait occupé le poste durant seize ans.

Denis Masseglia a été élu à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), mardi, après un vote massif en sa faveur. Ancien président de la fédération française d'aviron, il succède à Henri Sérandour qui avait occupé le poste durant seize ans.C'est le très discret Denis Masseglia, ex-président de la Fédération française des sociétés d'aviron (1989-2001) qui, à 61 ans, a remporté la mise sur un vrai plébiscite avec 389 voix rassemblées sur son nom dès le premier tour de l'Assemblée générale sur un total de 508 suffrages exprimés, pour seulement 93 voix contres et 26 abstentions.Cet agrégé de sciences-physiques, retraité de l'éducation nationale, a laissé sur la touche Guy Drut et Jean-Luc Rougé pourtant favoris à la succession d'Henri Sérandour, 72 ans, à la tête du mouvement olympique et sportif français depuis 1993 et quatre mandats de rang. Jean-Louis Boujon, directeur de l'Union nationale du sport scolaire et quatrième candidat promis à un rôle d'outsider, ne s'est pas vraiment mêlé à la lutte.Une future politique axée sur la communicationOn lui reprochait son manque de reconnaissance internationale, Masseglia a de toute évidence surmonté ce handicap. L'intéressé, qui on l'imagine aura fait le plein auprès des petites fédérations, n'a rien d'un inconnu dans le mouvement sportif français. Ancien athlète de haut niveau, le président du Cercle de l'aviron de Marseille (CAM) était, en tant que membre sortant du conseil d'administration du CNOSF, en charge de la communication et du marketing. Alors que le mouvement sportif français n'a sans doute jamais été à ce point sous-représenté au sein des instances internationales – à l'exception de Michel Platini à l'UEFA et de Bernard Lapasset à l'International Rugby Board (IRB), on ne compte aucun Français à la tête d'une union ou d'une fédération internationale de premier plan – Masseglia s'attaque à une mission délicate et immense à la fois.D'ici au 2 juin, le nouveau patron du sport français a annoncé son intention de réunir à ses côtés une équipe à la hauteur de son projet avec d'emblée un maître-mot: communication !