Marseille l'attend tellement

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Benoît CONTA , modifié à
COUPE DE LA LIGUE - Sans titre depuis 17 ans, l'OM affronte Bordeaux en finale.

COUPE DE LA LIGUE - Sans titre depuis 17 ans, l'OM affronte Bordeaux en finale. "On doit le faire, pour nos supporters, pour la ville, pour le club, je pense qu'ils le méritent bien maintenant". Hatem Ben Arfa en a bien conscience, les supporters marseillais commencent à perdre patience. Car depuis 1993, la tête de Basile Boli, et la Ligue des champions ramenée de Munich par les hommes de Raymond Goethals, les Marseillais n'auront vu qu'une modeste coupe Intertoto venir garnir la vitrine du club. Samedi, au Stade de France, l'OM se voit donc offrir une nouvelle occasion de dépoussiérer ses étagères, avec une Coupe de la Ligue qu'il faudra disputer au tenant du titre et champion de France en titre, Bordeaux. Si les Ciel et Blanc ont déjà eu plusieurs occasions de remporter un trophée - ils ont chaque fois buté en finale (Coupe de l'UEFA 1999 et 2004, Coupe de France 2006 et 2007)-, ils seront cette fois dirigés par le dernier homme à avoir soulevé un trophée sous le maillot olympien : Didier Deschamps. Désormais entraîneur, le seul capitaine français champion du monde compte bien laver l'affront. "C'est une anomalie quand on voit la qualité des joueurs et des entraîneurs passés ici et j'espère qu'on va la corriger", explique ainsi DD dans L'Equipe. Pour cela, le technicien pourra s'appuyer sur la victoire des siens face à Lyon, dimanche dernier (2-1), et devrait d'ailleurs renouveler sa confiance au même onze de départ. Face à eux se dresse tout de même une équipe de Bordeaux victorieuse de l'épreuve en 2007 et 2009. Si les Girondins disputent mardi leur quart de finale de Ligue des champions face à Lyon, ils n'ont pas pour autant l'intention de laisser filer une chance de gagner un trophée, comme le souligne Franck Jurietti sur le site officiel du club : "il ne faut surtout pas laisser passer la chance de décrocher un nouveau titre, surtout contre Marseille au Stade de France". Même son de cloche chez Alou Diarra : "une finale est faite pour être remportée". Voilà qui promet en tout cas une finale plus disputée que celle de l'an passé entre Bordeaux et Vannes, pliée en à peine vingt minutes (4-0).