Ligue des champions : le PSG, vainqueur 2-1, prend une (petite) option face à Chelsea

Cavani face à Chelsea (1280x640) Franck FIFE/AFP
Cavani hurle sa joie après avoir inscrit le but de la victoire face à Chelsea. © Franck FIFE/AFP
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AVANTAGE MINIMUM - Le PSG l'a emporté 2-1 face à une solide équipe de Chelsea, mardi soir, au Parc des Princes.

Le PSG, vainqueur 2-1 mardi soir de son huitième de finale aller de la Ligue des champions, s'est offert un petit avantage aux dépens de Chelsea à l'issue d'une première manche passionnante (2-1). Le but de la victoire parisienne a été inscrit à une dizaine de minutes de la fin par Edinson Cavani, qui venait d'entrer en jeu (2-1, 78e). Zlatan Ibrahimovic, sur un coup franc dévié, avait ouvert le score pour le PSG (39e) alors que le Nigérian Obi Mikel, après un corner mal défendu par la défense rouge et bleue, avait égalisé juste avant la mi-temps pour les Blues (1-1, 45'+1). Ce but permet aux Londoniens d'espérer avant le match retour prévu sur leur pelouse, dans trois semaines, à Stamford Bridge.

Cavani, la revanche. Pour ce rendez-vous très attendu, au milieu de rencontres domestiques plus ordinaires, Laurent Blanc avait dû effectuer des choix. Marquinhos a logiquement suppléé Serge Aurier, mis à pied. Marco Verratti, de retour de blessure, a finalement tenu sa place (et avec quel talent). En attaque, Lucas a été préféré à Cavani. Le Brésilien a d'ailleurs été l'un des premiers à se mettre en évidence, sur une frappe non cadrée (5e). Mais c'est encore une fois l'inévitable Zlatan Ibrahimovic qui a débloqué la situation, à la 39e minute de jeu, sur un coup franc heureux, à la fois à l'origine (faute légère, voire inexistante d'Obi Mikel sur Lucas) puis dans la finition (tir dévié par... Obi Mikel).

Le milieu de terrain nigérian fut décidément l'homme de la fin de première période puisque c'est lui qui a réussi à égaliser pour les Blues sur corner. En deuxième période, c'est un homme sorti du banc qui a fait la différence : Edinson Cavani. Sur un service parfait d'Angel Di Maria, longtemps très discret, l'Uruguayen a réalisé le geste parfait du buteur : une reprise en demi-volée entre les jambes de Thibaut Courtois. Sifflé samedi pour sa performance médiocre contre Lille (0-0), l'Uruguayen fut cette fois ovationné par le Parc des Princes...

Les deux gardiens à la fête. Sans un grand Courtois, le PSG aurait pu empiler les buts. Le portier des Diables rouges belges s'est en effet opposé de toutes les parties de son corps aux tirs parisiens, des deux poings sur un tir de Verratti en début de match jusqu'à la cuisse devant Ibrahimovic dans le temps supplémentaire, en passant par une claquette sur une frappe lointaine de Di Maria (51e) ou sur une horizontale, sur un coup franc du même Di Maria (67e).

Son alter-ego, Kévin Trapp, n'a pas été en reste. Le portier allemand du PSG a en effet signé deux interventions de haut vol devant Diego Costa, une parade réflexe de la main droite sur une tête qui a finalement échoué sur la barre transversale (23e) puis un contre du pied (49e). Sans les deux gardiens, le score aurait plus facilement été de 4-3... Leurs performances, et plus largement celles de leurs équipes respectives, promettent d'ores et déjà un spectacle d'envergure dans trois semaines, à Londres. On a hâte.